Brûlants secrets de Marianne

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Brûlants secrets de Marianne
Les Éditions du Vermillon
Lysette Brochu
Collection : Romans
Public cible : Tout public
Pages: 284
Date de parution : février 2014 / 2016
ISBN: 978-1-77120-147-6
Seconde impression: mai 2014


1894..., 1916... Années de colonisation dans le Nord ontarien, de la Première Guerre Mondiale, du Grand Feu de Matheson, de la grippe espagnole…
Marianne Morneau, née à Fournier, perd sa mère lorsqu’elle n’a que trois ans. La fillette passe de la maison d’une tante à Casselman au couvent de Vankleek Hill. Elle n’a que huit ans lorsque Fred, son père, revient dans sa vie. Ce jour-là, sa vie bascule ; elle ne sera plus jamais la même. Si elle veut poursuivre ses études après sa huitième année, son père en décide autrement et l’amène vivre à Cobalt, ville minière.
C’est là qu’elle rencontre le beau Albert, dix ans plus vieux qu’elle. Follement amoureuse, la jeune fille de quinze ans accepte de l’épouser et de le suivre à Matheson.
Si elle a imaginé une vie romantique, quiète et parfaite, elle est vite désillusionnée. Les enfants se suivent l’un après l’autre, Marianne est aux prises avec des «humeurs étranges» et la misère s’acharne sur la famille.
«Brûlants secrets de Marianne, un roman troublant auquel je pense tout le temps maintenant. Il y a une faute originelle dans ce livre. Je suis d’accord avec l’interprétation de Sophie Perceval lorsqu’elle dit que c’est l’histoire des femmes dans ce milieu très difficile, mais en même temps, c’est l’histoire plus profonde que ça... Derrière ce roman, c’est l’histoire de l’Ontario français qui est racontée…» 
François Paré, émission «Entre les lignes», (TFO)


POUR EN SAVOIR PLUS sur le ROMAN de Lysette:

1.  Critique littéraire, spécial littéraire de TFO animé par Gisèle Quenneville, Sophie Perceval, chroniqueuse littéraire, et François Paré, professeur de littérature... L’émission a été enregistrée devant les membres du Club de lecture francophone de Hamilton.
Voir:
http://www3.tfo.org/videos/00213614/entre-les-lignes
au chrono. 3 :06 à 10 :09.
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Autres critiques littéraires

2. Pauvre Marianne

C’était une jeune fille qui avait d’autres aspirations, cette Marianne qui a perdu sa mère lorsqu’elle était âgée d’à peine trois ans. Elle sera élevée chez une tante à Casselman en Ontario puis dans un couvent. Elle a huit ans quand son père réapparait finalement. Marianne voulait entreprendre des études, il n’en sera plus question puisque le père la traine dans une région minière. A quinze ans elle rencontre Albert qui a dix ans de plus qu’elle. Ils vont se marier. Avec des naissances à répétition et des mort-nés. Et la misère qui colle à leur peau. C’est du Zola franco-ontarien.
Avec Brûlants secrets de Marianne c’est aussi en toile de fond l’existence difficile des franco-ontariens. Quel grand roman! On pense à toutes ces femmes qui sont passées à côté de leur existence pour répondre aux codes sociaux exigés. Et toujours le manque de ressources financières.
Brûlants secrets de Marianne. Lysette Brochu. Vermillon 278p.
Culturehebdo.com
ou
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Agence de presse culturelle destinée aux hebdos régionaux de la province
Co-chefs de pupitres:
Daniel Rolland et Sylvain Champagne


3. Voix plurielles
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La revue Voix plurielles (ISSN 1925-0614) est la revue de l'Association des Professeur.e.s de français des universités et collèges canadiens. Elle publie des articles, des comptes-rendus et des notes de recherche de nature littéraire, linguistique, culturelle et pédagogique.

Le jeudi 7 mai 2015

Voir la critique de Brûlants secrets de Marianne :
de
Gabrielle Bonifaci

Voix plurielles 12.1 (2015) 437
Brochu, Lysette. Brûlants secrets de Marianne. Ottawa : Vermillon, 2014. 279 p. Les « brûlants secrets » de Marianne Morneau appartiennent à un personnage dont les antécédents littéraires sont, non seulement largement connus, mais également revendiqués dans le roman de Lysette Brochu. Ils renvoient essentiellement à des femmes sorties tout droit de célèbres romans qui ont mené leur vie fictive sous l’emprise de passions amoureuses contrariées tout comme chez la jeune Franco-Ontarienne du roman. La famille littéraire de Marianne Morneau comprend Maria Chapdelaine, la jeune Québécoise qui rêvait du coureur des bois François Paradis mais a dû se contenter d’Eutrope Gagnon ; Madame de Rênal dans Le rouge et le noir de Stendhal, qui, sous le poids des conventions sociales et religieuses, condamne son amant à la mort ; Emma Bovary, déçue par son mari et ses amants à tel point qu’elle se suicide
en avalant de l’arsenic. Sauf que la vie de Marianne Morneau est bien plus douloureuse que celle de Maria
Chapdelaine. L’héroïne de Brochu se mariera effectivement avec un homme du Nord, mais elle n’aime décidément pas le Nord. Marianne n’est pas non plus comme Madame de Rênal, confortablement mariée et amoureuse d’un Julien anobli et romantique, ni d’ailleurs comme Madame Bovary. Certes, son histoire finit, chez elle aussi, par la prise d’un poison et un suicide, mais ses liaisons sont encore moins reluisantes que celles d’Emma, ses dépenses encore moins contrôlées. Son mari se sépare d’elle ; l’alcool et la folie qui traine dans sa famille, et un indicible drame qui a bouleversé toutes ses attentes d’adolescente, la conduisent à sa perte. Marianne est sans doute une distante cousine de Nana, chez Emile Zola, destinée à la prostitution et à la déchéance sous l’effet – selon l’auteur – de tares héréditaires.
Marianne, c’est un personnage féminin sans les fictions de la bienséance et des idéaux. Usée par des travaux trop durs, de nombreuses maternités, un climat trop rude, une existence trop précaire, des tourments incessants, elle chute dans un malheur qui la terrasse. Le roman de Brochu dresse le portrait émouvant, mais sans aucune illusion et sans le moindre embellissement, d’une femme mariée à quinze ans, morte à trente-huit.
Le roman se déroule dans le nord de l’Ontario – Matheson, dans la région de Timmins, et Cobalt plus au sud, dans la direction de Sudbury – depuis la fin du dix-neuvième siècle jusqu’en 1934, dans une région minière que les colons francophones viennent défricher pour s’y installer. L’église catholique est omniprésente. Jusqu’à l’adolescence, Marianne est pensionnaire dans un couvent, petite Jane Eyre à la française. Bucherons francophones et anglophones fraternisent
Voix plurielles 12.1 (2015) 438
dans leur tâche commune ; le gouvernement provincial limite l’enseignement du français (il s’agit de l’infâmant règlement dix-sept qui est resté dans l’imaginaire franco-ontarien) ; les femmes et leurs nombreux enfants vivent dans des conditions difficiles dans le Nord. Mais, insiste l’auteure, « Plusieurs des lieux décrits ne ressemblent en rien à la réalité : il m’a fallu inventer un monde fictionnel pour les besoins du récit. Cet ouvrage n’est donc pas un ‘roman historique’, mais un ‘roman de fiction’ inspiré de certaines circonstances de la vie ».
Restent les « secrets brûlants » de Marianne. On pourrait en dire long, mais ce sera aux lectrices et aux lecteurs de les découvrir et se laisser bouleverser.
Gabrielle Bonifaci
https://journals.library.brocku.ca/index.php/voixplurielles/article/view/1213


4. Une critique de Germain Dion
dans Facebook de : Bûlants secrets de Marianne
Le mardi 6 septembre 2016
« Marianne », de Lysette Brochu, une bonne fresque historique

http://www.germaindion.com/2016/09/06/marianne-de-lysette-brochu-bonne-fresque-historique/



5. Une critique de Bruno Marquis
dans Facebook de Brûlants secrets de Marianne
Le mercredi 1er mars 2017
Lysette Brochu 
J’ai bien aimé ce roman qui se déroule au temps de la colonisation du Nord de l’Ontario, au tout début du XXe siècle. L’histoire se passe en fait pour l’essentiel dans le coin de Matheson et tourne autour de Marianne, mariée à quinze ans et amenée dès l’adolescence à tenir maison pour une famille s’élargissant sans cesse. Marianne, comme l’annonce le titre du roman, cache aussi de brûlants secrets… Un livre qui nous rappelle notre histoire (je suis aussi originaire du Nord de l’Ontario) et surtout la vie de nos grands et arrières grands-parents.
Extrait :
C’est le grand jour. Tôt, en ce mercredi du vingt-trois octobre, Perpétue, dix-huit ans, fille de François Bordeleau et de Philomène Granger, élevée jusqu’à ce jour dans la plus grande pureté, épousera Fortunat Morneau, jeune homme de vingt-cinq ans. Destins entrelacés! La cérémonie aura lieu à six heures trente du matin, en l’église Saint-Bernard de Fournier, beau village le long de la route reliant Vankleek Hill à Casselman...
Bruno Marquis, critique


6. Critique de
L'Express du grand Toronto
L’EXPRESS, l’hebdo des FRANCOPHONES DU GRAND TORONTO

Fresque dramatique développée avec brio
Par Paul-François Sylvestre – Semaine du 27 mai au 2 juin 2014

Lysette Brochu, Brûlants secrets de Marianne, roman, Ottawa, Éditions du Vermillon, 2014, 282 pages, 20 $.

Après avoir signé quinze ouvrages, surtout des livres pour enfants et élèves du primaire, ainsi que des récits ou tableaux de vie, la Franco-Ontarienne Lysette Brochu nous offre un roman pour grand public. Elle relève ce défi avec brio en publiant Brûlants secrets de Marianne, une fresque dramatique qui s’étend de 1894 à 1934 et qui nous promène de Fournier, Casselman et Vankleek Hill (Est ontarien) à Cobalt, Matheson et Kirkland Lake (Nord-Est ontarien).

La Marianne du titre entame sa vie adulte en épousant Albert Sirois et en lui cachant deux terribles secrets (que je ne dévoilerai point pour ne pas gâcher votre plaisir de lecture). Disons tout simplement que ces deux brûlants secrets non confessés sont aussi pesants qu’une chape de plomb. Ils traumatisent la jeune femme et la plongent constamment dans «des périodes d’errance et de désespoir absolu».

Le roman peint un vibrant portrait des années de colonisation dans le Nord ontarien, lesquelles coïncident avec la Première Guerre mondiale, la grippe espagnole et de grands incendies.

Le 29 juillet 1916, un effroyable sinistre détruit plus de 500 000 acres dans la région de Matheson; le nombre de victimes s’élève à 300 et 500 familles perdent tout ce qu’elles possédaient.

Le 4 octobre 1922, un autre incendie détruit presque tout le sud de Haileybury et le village de North-Cobalt. Le bilan s’avère lourd: 18 cantons ravagés, 33 morts, 1 565 logis incendiés, 6 566 personnes sans abri.

La romancière écrit que «des familles erraient, dans le dénuement complet, privées de vêtements, de nourriture, de logement. Tant de victimes avaient vu des proches se transformer en torches vivantes.»

Ce roman rappelle la période du Règlement 17 (1912-1927) où l’enseignement en français était à toutes fins utiles banni en Ontario. Albert Sirois se dit que le prix à payer pour vivre à Matheson, en 1918, c’est d’envoyer son enfant à une école anglaise. Il n’y voit rien de mal car c’est la langue des «gros boss. Tu vas pas loin dans vie si tu sais parler la langue des patrons.»

Son épouse Marianne ne partage pas cet avis, bien au contraire. Pour elle, la langue est la gardienne de la foi. Et la lecture demeure un puissant levier culturel. Même si elle n’a terminé que sa huitième année, elle sait enseigner le français à ses huit enfants (elle en a perdu trois autres en bas âges).

La progéniture de Marianne porte des noms comme Rose, Lionel, Muguette ou Laurier. Plusieurs personnes adultes du roman, eux, sont affublés de prénoms plus colorés: Mastaï, Démerise, Orphir ou Dorilda.

Lysette Brochu colore son récit de dialogues qui semblent très réalistes ou typiques de l’époque. En voici un exemple: «Mon Dieu! bretter d’même, c’est à croire qu’y reviendra pas. Y’a belle lurette qu’y aurait dû ersoude, y’ambitionne su’ l’pain bénit.»

Chaque chapitre du roman est coiffé d’une citation d’un auteur, le plus souvent franco-ontarien. En exergue du chapitre 25, on peut lire ce mot de Stefan Psenak: «c’est pas les prétexte qui manquent pour être malheureux». De toute évidence, Marianne n’a jamais pu oublier le passé, faire un trait sur les vieilles blessures et choisir d’être heureuse.

Elle est aux prises avec des «humeurs étranges», ce qui semble presque invariablement attirer la misère sur sa famille. Cette fresque dramatique – je ne vous le cache point – a une fin tragique…

Je vous signale, en passant, qu’on trouve à la fin du livre un glossaire renfermant des expressions, régionalismes ou anglicismes. En voici quelques exemples: hand-me-downs (vêtements usagés), instipoller (être indigné, vexé, insulté), lessi (eau de lessive faite à partir de cendres), ouaguinne (wagon prononcé à l’anglaise).

Avec Brûlants secrets de Marianne, Lysette Brochu a réussi à évoquer avec brio toute une page de notre histoire. Elle est une digne descendante d’Hélène Brodeur.

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Commentaires de lecteurs, lectrices...

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Le 16 janvier 2021
Allo Mamie !

Je viens de terminer de lire le livre « Brûlants secrets de Marianne » et je vais le dire tout de suite, c'était excellent. Je suis encore sous le choc de la fin, c'est le moins que l'on puisse dire.
J'ai beaucoup aimé cette histoire et même si les sujets abordés étaient parfois un peu durs ou intenses, c'était magnifiquement écrit avec un brin de poésie aussi et ça s'équilibrait bien avec les moments un peu plus calme du roman.
J'ai adorée comment c'était écrit, aussi, avec un peu de poésie, très fluide... Je me répète, mais c'était vraiment bon. L'histoire était aussi intrigante et j'avais hâte de voir la suite, de savoir comment tout cela se terminerait, de voir ce qui arriverait par la suite... bref, j'ai dévoré ce livre.
Enfin bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture et les personnages qui peuplaient ce roman.
Catherine xxx

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Le 16 janvier 2017
Bonjour Lysette
La question d'inceste
n'est pas facile à aborder mais voilà que tu as très bien réussi à rédiger une intéressante histoire autour de ce sujet.  Marianne demeure un triste personnage, la vie que
tu lui fais vivre en conséquence de son "secret"  porte lecteur et lectrice à la prendre en pitié.
Merci pour ce p'tit bijou spécialement pour les gens qui connaissent cette région du nord et son histoire.
Gisèle

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Madame Brochu,
J’ai lu
Brûlants secrets de Marianne, j’en ai encore des frissons.  L’héroïne, une réussite de fiction mais très réelle. Vous l’avez imaginée de toute pièce car si différente de la personne je m’imagine que vous êtes : aimable, rayonnante accueillante et quoi encore. 
  Très cordialement reconnaissante,
Michelline 

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Brûlants secrets de Marianne
Beau et triste témoignage historique des colons canadiens français dans l’est et le nord de l’Ontario, avec un mélange mélancolique de santé mentale.
Mélina

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Le 6 novembre 2016
Allô Lysette,
 
Je suis sur le point de terminer ton excellent livre "
Brulants secrets de Marianne". Cette histoire me touche beaucoup, et surtout bien maniée par une écriture suave, presque poétique. J'ai bien ri en lisant les échanges faits dans les conversations ! Tu n'en as pas manqué une! Il y avait même certains vieux mots que je n'avais pas entendu ou lu depuis belle lurette!

C'est aussi une histoire triste,
empreinte du courage de ces femmes qui ont "trimé" dur à cette époque où tout était à faire. Quelle persévérance! tu as bien ressorti et représenté l'histoire de cette période, lorsque les décès en bas âge étaient tout aussi courant, mais qui ont quand même laissé des marques indélébiles à ces survivantes en tout cas, bravo, Lysette, C'est un réel bonheur de te lire.
France

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Le jeudi 27 octobre 2016
Chère Lysette,

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ton roman qui me rappelait ma jeunesse et mes grands-parents qui utilisait le joual que l'on retrouve dans ton livre et ces coins du nord de l'Ontario que tu mentionnes, mes grands-parents y visitaient la parenté. Et les secrets, les non-dits destructeurs de l'époque, c'est ce que j'ai vécu mais mon histoire a été belle malgré les évènements.
Danielle

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Le vendredi 1er juillet 2016
Bonjour Lysette,
Je viens de terminer la lecture de Brûlants secrets. Je te félicite pour ce roman bien écrit qui m’a tenu en haleine jusqu’à la dernière page. Tu as bien réussi à peindre les états d’âme de tes personnages et à rendre leur langue vernaculaire. J’ai appris de nouveaux mots ---« instipoller » et « griche-poil » qui m’ont fait sourire parce qu’ils me paraissaient très colorés. « Instipoller » était dans ton lexique à la fin mais je suis restée sur ma faim avec « griche-poil »!
Une chose a particulièrement
attiré mon attention : c’est la façon dont tu as intégré ton histoire dans les événements de l’époque. C’est la richesse de l’histoire du Canada.
Tu peux être fière de ton succès. Tu le mérites bien.
Claire

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Le vendredi 4 juin 2016
Bonjour Madame,
Je suis une des participantes de votre atelier d’écriture en avril dernier à l’Université d’Ottawa.
Cet atelier m’a amenée à vouloir connaître vos œuvres.   J’ai lu
Tête froide et je suis en train de lire Brûlants secrets de MarianneJe suis émerveillée de constater le grand travail de recherche qu’il a fallu accomplir pour connaître la vie de cette femme courageuse. Son histoire est bouleversant et l’on veut continuer à lire pour en découvrir davantage.  Votre manière d’écrire rend cette histoire passionnante. C’est un des livres de base à lire si l’on veut se renseigner sur les faits saillants de l’épopée franco-ontarienne.
Merci d’écrire,
Micheline B.
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Le 23 février 2016
Bonjour Lysette,

 Je te souhaite un très beau Salon. Je sais à quel point tu aimes
les salons du livre et rencontrer tes lecteurs. En passant,
ma
mère a dévoré ton roman
. Elle a commencé à le lire et elle n’était
plus capable d’arrêter
. C’est bon signe pour toi. Maman a
vraiment aimé. Toutes mes félicitations
pour tes grands
talents de romancière.

Au plaisir de se revoir bientôt!
Michel P.
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Chère Lysette,

Je viens de terminer/savourer la lecture de Brûlants secrets de Marianne. L’année est encore jeune, mais ce sera fort probablement un de mes coups de cœur en 2014. Tu as réussi à évoquer avec brio toute une page de notre histoire ; tu es une digne descendante de Hélène Brodeur.
P.-F.

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Le 3 mars 2014 (en vacances à Québec)
Oh mom!
Je suis toute "ébranlée". Je viens de terminer le chapitre 9. Oh la la!
Je suis une véritable "sauvage", je ne parle à personne, je ne peux pas arrêter de lire...
Ton roman est captivant! Merci de l'avoir écrit!
... plus tard
Quel roman
! Wow! Une intrigue bouleversante, poignante, troublante. J’en ai appris des choses sur le début du XXe siècle. Les gens avaient vraiment des vies difficiles et peu de moyens. Ils travaillaient du matin au soir pour gagner leur pain, fabriquer des vêtements, construire des « maisons », survivre au feu, à la maladie, à la misère… Quelle admiration j’ai pour nos ancêtres! Et cette Marianne est si attachante, on la voudrait heureuse, jouant du piano et sortant danser. Marianne, la résiliente. Marianne, la courageuse. Marianne, la vaillante! J’ai ri, pleuré et même été obligée de fermer le livre afin d’accuser les coups… Bravo! Bravo! Bravo!
Julie xx

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Le 4 mars 2014
Chère Lysette,
Brûlants secrets de Marianne est, selon moi, une tentative de saisir, par la littérature, les heures difficiles de la colonisation canadienne dans l’Ontarie… Je pense que tu as réussi une étude sociologique dans ton roman.  
En lisant ce récit, on voit les phénomènes sociaux et les relations qui régissent les rapports des individus, entre eux ou au sein d’un groupe en particulier.
« L'analyse sociologique peut porter sur des objets très variés : famille, idéologies, religion, éducation, organisation du travail, violence, pouvoir, pratiques culturelles, art, technologie... ».  Tu nous fais vivre ces phénomènes par tes descriptions imagées et réelles, souvent déchirantes ou jubilatoires, d’un moment de notre passé; tu nous emportes dans un cheminement extraordinaire par tes descriptions et le langage pétillant des gens de l’Ontario français d’hier… Bravo Lysette! J’ai adoré cette saga,  pas du tout ordinaire…
Ton premier lecteur, Maurice

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Le 4 mars 2014
Chère Maman,
Évidemment, je suis en train de te lire, maman.
Pour le moment, j'ai envie de te dire que ce qui me fascine c'est ton talent à enchaîner l'histoire. Je suis à la page 69 et il n'y a pas un moment d'ennui. Tout se développe à un rythme soutenu. Non seulement tu as réussi à écrire une histoire cohérente, intelligente, complexe, bien développée, recherchée, intéressante, intrigante…, mais tu devines l'intérêt du lecteur!
Il y a quelque chose qui se passe ici... J'aime ça mom… j'aime te lire… c'est du bonbon...
Manon xxxxx
...plus tard:
Page 82
Je retiens mon souffle...
Oh non! Elle vient d'accoucher. Albert rentre chez lui.
La scène m'a tellement énervée, j'en ai pleuré.
Je la prends "à petite dose" ma lecture. C'est pas possible la vie dure qu'ils avaient à cette époque. Il est bouleversant ton livre.
...
Ça y est… Je viens de terminer la dernière page…
Quelle triste vie ! Je n’en reviens pas que tu as su écrire son histoire si habilement. Pauvre Marianne !
C'est pas croyable ce que tu as créé. Ton roman m'habite et je voudrais que tout le monde l'ait lu. C'est fou. Je suis fière. Je suis impressionnée. Éblouie mom.
La scène où Albert part? Eh bien, ça m'a laissé triste.
On le voit le contexte que tu décris si bien, mais… on veut quand même le retenir. Ça pas d'allure de laisser cette femme et mère en détresse toute seule et isolée. C'est une scène cruelle. Peut-être est-ce parce que je suis une femme que je vis cette version? En même temps, je ne juge pas Albert. Je le comprends. Il a dépassé ses limites.
Les anecdotes avec les animaux sont sympathiques. Ça m'a amusée. C'était d'une belle longueur… parfait même… parce que j'avais hâte de retourner à "la vraie histoire". C'était distrayant et bien inclus.
J'ai analysé longtemps la photo à la p153. Elle m'a retenue longtemps dans la poursuite de ma lecture. Le vrai fond des bois… une vraie cabane de logs… les robes blanches des enfants… leurs positions sur la galerie… la charrette/poussette… leurs postures… le type de chaises…
Ton écriture dépasse le défi lancé, c'est merveilleux! Je n'arrête pas d'y penser...
Bon, à demain! Repose-toi avant que les journalistes et les fans viennent cogner à ta porte! Les commentaires seront abondants…
Manon xxxx

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Le 5 mars 2014
Bonjour Lysette,
  ... j'ai terminé ton livre cet après-midi, la lecture a coulé comme une rivière pendant ces quelques jours et a surtout piqué ma curiosité jusqu'à la fin.
L'histoire de Marianne (oui je sais c'est de la fiction) a paralysé mon attention comme femme, mère et la dure réalité de ces temps. On est ébranlé aujourd'hui en pensant que la situation des femmes ne s'est pas faite du jour au lendemain et qu'un grand nombre d'entre elles ont souffert en silence avant qu'on ait pu leur offrir certains droits et libertés que l'on tient pour acquis aujourd'hui.  La réalité de Marianne est venue ouvrir la mémoire des récits et des histoires que ma mère, native des Pays d'en haut, m'a racontée petite.  Presque cent ans se sont écoulés avant qu'on puisse parler d'inceste, suicide et maladies mentales !
Le quotidien de ces femmes et leurs pauvres moyens pour s'en sortir en font d'elles des combattantes extraordinaires qui ont sculpté notre façon de vivre et mis la table pour nous en quelque sorte.  Tu as dû faire pas mal de recherche pour trouver le niveau de langage de ces habitants du grand nord - tellement coloré et rempli de vieux dictons qui ont refait surface dans le traitement des dialogues, j'ai aimé beaucoup, car on se croirait au cinéma par moments.    
Moi j'ai aimé beaucoup ta recherche pour dépister leurs façons de faire et l'attachement des hommes à leur terre et la liberté de travailler dans ses forêts majestueuses alors que les femmes très jeunes devaient développer leur sens de l'organisation et la débrouillardise pour y survivre  !
Chapeau Lysette - quelle belle épopée racontée comme tu sais si bien le faire.
ginette 

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Excellent. Très bien écrit et très intéressant. L'auteure a fait beaucoup de recherches pour nous faire connaître d'une façon réaliste ce que les femmes et leur familles vivaient comme colonisateurs dans le nord de l'Ontario. Et à travers l'histoire de Marianne plusieurs sujets tabous y seront traités.
Dolores C.

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Le 5 mars 2014
Bonsoir Lysette,
J'ai bien aimé ton roman, "Brûlants secrets de Marianne".  J'avais terminé la lecture et j'aurais aimé continuer.  
Tu as beaucoup de talent et de patience.  C'est assurément très difficile de suivre un fil sans oublier un détail qu'un lecteur, lectrice espère retrouver afin d'être comblé/e.
La vie de ces gens semblent être une lutte constante, mais l'auteure nous ramène aux petits bonheurs quotidiens et ceci est l'équilibre de la dynamique de presque chaque famille.
Nous voyons que les traits des enfants peuvent se transformer avec l'âge en ce qui les mènera à la gloire ou à la déchéance.
J'aimerais bien t'en dire plus long, cependant je ne suis pas critique littéraire.
Comme lectrice, j'achèterais bien le prochain.
Mes plus sincères félicitations et mon admiration aussi envers Maurice qui est toujours là comme une poutre de soutien.
Louis a hâte de le lire à son tour.
Bravo Lysette. Tendresse,
Gaëtane

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Le 5 mars 2014
Chère Lysette,
Imagine ! Je suis à lire un livre d'une certaine auteure que tu connais, c'est Lysette Brochu. J'en aurai beaucoup à lui écrire.
C'est super et je n’ai que le tiers de lu.
Yvonne
...Lysette
               Comme je t'envie d’être capable de publier un si beau roman, pas donné à tous ce talent.
    
Je l'ai savouré. Je commence à lire et voilà que je vois à la page 18 un message (mon idée), il me semble que tes paroles veulent dire aux gens: "Oubliez pas, même si c'est l'Ontario mes amis, il y a beaucoup de familles de langue française."
      Tout de suite après à la page 24 (page libre de texte), tu me donnes le goût d'inscrire un secret, peut-être pas « brûlant »  mais.....
       Quelle belle idée aussi ces pensées au début de chaque chapître ! Là aussi j'ai choisi mes préférées et le goût d'en écrire une m'est venu. Voici. "Difficile d'être après avoir été".
         
Fantastique ces langages colorés de nos colons du temps et ces phrases anglaises ici et là. Mes parents et grand-parents m'ont suivi tout au long de ma lecture. Un mot et je retournais dans le passé, j'avais des tas d'émotions.
         Coté religieux je m’abstiens. On ressent ta foi. Tellement doux.
    L'inceste était très présente dans ce temps-là. Ce n'était pas seulement les religieux qui assaillaient les enfants, beaucoup de parents aussi.
         Ce fut agréable de se remémorer les grandes lignes d'histoires gouvernementales et autres. Nous les avions oubliées.
       Je me suis posé la question pour qui écrivais-tu. Il m'a semblé aussi que tout sortait vite de toi. Tu savais où tu allais. Aussi on aurait dit que tu en avais encore beaucoup à dire.
        Difficile d'exprimer nos émotions, nos plaisirs et notre compte rendu de toutes lectures. Je pense que tu as deviné que je l'ai adoré.
        Bravo! C'est un beau bébé, une amie sincère
Yvonne qui ♥beaucoup xxx                                                    
 P.S. J'en veux d'autres!

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Le 7 mars 2014 Salut Lysette, Un petit mot pour te dire que je viens de terminer ton roman.  Ç'est vraiment très bon et ça se lit d'un trait..  C'est un livre troublant qui m'a laissé sur une note mélancolique.  Le triste sort de Marianne.  Ça porte à réflexion. Je suis loin de m'y connaître en tant que critique de romans mais je suis ton public et j'ai trouvé ce livre très intéressant et informatif sur la vie et les coutumes des Francos de l'Ontario... notre famille entre autres.  Les expressions et les façons de faire me ramenait souvent à ma propre enfance. Il me semblait entendre notre mère avec ses commentaires. Tes preuves sont faites.  Tu as beaucoup de talent comme romancière.  Je te souhaite un 'Best Seller' et surtout d'écrire ton deuxième roman.  Je serai la première à me le procurer. Bravo! Louise  xox

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Le 7 mars 2014
Merci pour Marianne. Ça se lit vite! 
J'y prend beaucoup de plaisir. La
langue me rappelle celle de ma grand-mère qui est pourtant de 1905 et de Montréal. Ceci dit, ça fait que je me sens proche d'une certaine manière. Je suis avec elle au pensionnat maintenant et je dois avouer que je n'ai pas hâte de voir le retour de son père puisque tu m'as un peu parlé  de la suite. Je t'en reparlerai c'est promis.
 Suzie
…suite, le 10 mars 2014
Salut Lysette!
Ah! je suis encore secouée après avoir lu ton roman. C'était franchement bien écrit, j'ai mis moins d'une semaine à le lire!
  Au début, j'ai trouvé difficile les sauts dans le temps auxquels la littérature courante ne nous a pas habitués. Par exemple, on voit sa préparation pour le mariage et après on est deux ans plus tard. Après quelques chapitres, pourtant, je me suis mise à apprécier ces espaces laissés à mon imagination qui servait également de souffle pour avaler la suite, parce que mon Dieu que c'est dur! Tu as très bien transmis la noirceur d'une déprime de laquelle personne ne peut nous sortir et la culpabilité qui accompagne la pleine conscience de cette descente. C'est déjà un état incroyablement souffrant dans les meilleures circonstances; dans les siennes, quel malheur! Et puis on se rend compte aussi que le malheur n’est pas toujours aussi présent qu'elle le voit. On voit que vers la fin, alors qu'elle est au pire de sa déprime, elle devrait pourtant aller mieux puisqu'elle a plus de moyens, des gens qui s'acharnent à l'aimer et bien d'autres choses encore qu'elle n'avait pas lors de son arrivée à Cobalt. Me semble qu'en faisant attention, on voit combien ça vient d’en-dedans tout ça. Quel talent tu as!
  Quand j'ai eu fini,
j'ai dit tout haut Ouf! what a ride!
  Merci Lysette! Si le coeur t'en dit, ne te gêne pas d'en faire d'autres!
Ouf !
... suite
En lisant les commentaires de tes filles, je me disais : «Ah oui! ça, c'est vrai», «Ah oui! moi aussi.»
  Par exemple quand Julie dit qu'elle a été une vrai «sauvage»;
Je dois t'avouer qu'incapable de laisser le livre de côté alors que j'arrivais à la fin, j'ai un peu lu dans «la face» de ma belle-mère...Heureusement, c'est une femme compréhensive et une grande lectrice aussi alors elle m'a vite pardonnée.
  Et pour moi aussi, l
a scène de l'accouchement et du bébé…  ça m'a bouleversée.  
 
Et comment t'a fait pour comprendre ces hommes qui partaient en laissant leur femme à la maison? J'ai toujours trouvé que c'était trop facile pour eux et en lisant ton livre,  je suis obligée de nuancer. Y'avait tout un contexte: soit une femme pas bien, ou un pays neuf à bâtir et à léguer, ou encore une forêt tellement plus propre que ces villes infectées.
Suzie

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Le 10 mars 2014
Ma chère Lysette,
Crois-moi, crois moi pas, j’ai fini de lire ton beau livre
.  Je m’étais dit que je le savourerais lentement. Pas capable! Lu d’une traite. Un texte très touchant. Une femme attachante malgré son caractère qui se durcit année après année. Des hommes plutôt moches en général, mais notre sympathie s’éveille quand on comprend la dureté de leur vécu. Je trouve que tu as trouvé le ton juste, même pour Fred, que tu aurais pu rendre plus détestable. Ni pour l’un ni pour l’autre, il n’y a la moindre caricature. Bravo. Tes personnages sont vrais, ils sonnent vrais et ils restent collés dans notre imaginaire.
J’ai noté aussi combien il y avait de variantes sur les mots. Rencogner où j’attendais renfrogner. Rebiquer ou rebiffer, Échaudure, ravauder, flâzer, pignocher où j’aurais dit picocher. Tout cela est savoureux. Je vais relire juste pour ce plaisir. 
Je suis un
lecteur privilégié par ce clin d’œil aux Docteurs Cazabon et Caseneuve. J’ai bien ri. Caseneuve est devenu spécialiste des narfs!  
Ton talent de conteuse ne se dément pas. Tu nous tiens du début à la fin. Ce n’est pas l’intrigue qui nous met en haleine autant que cette façon de raconter. 
ll y a une faute, mais tu ne la caches pas longtemps. L’intérêt n’est pas là. Quel est le sens derrière ces répétitions de failles et de fractures? Bien sûr, l’allusion à Mme Bovary, que le Dr caseneuve avait exploitée aussi dans Mattawa à contre courant, nous met dans un universalisme de ce contexte particulier. Je n’ai pu m’empêcher de penser à la socio-psychiatrie du Dr Henri Baruk des années 1950. J’ai lu de lui un livre sur l’influence sociale sur les maladies mentales: maniaco-dépression, paranoïa, alcoolisme, etc. Il y a une forme de déterminisme social quand se reproduit des tares comme le suicide. L’allusion est très voilée, mais je crois discerner un parallèle entre cette situation et l’avenir de la francophonie comme globalité en milieu minoritaire. Une fuite de soi ou une incapacité de se vivre pleinement: Imaginons Marianne heureuse au sortir de sa 12e année, pianiste, institutrice ou se dirigeant vers des études universitaires. Ce sera peut-être le trajet de Rose?
Oui, ton livre sera bien reçu parmi les chroniques de l’Ontario français, c’est certain et je m’en réjouis.
Merci ma chère cousine, je t’embrasse.
Benoît

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Le 12 mars 2014
Salut Lysette,
Je t'écris de Fort Lauderdale afin de te faire part de mes impressions sur ton livre que je viens de lire d'une traite! Je suis très émue et troublée par l'histoire de cette Marianne et dire que personne ne venait à son secours, car la société du temps était dans l'évitement et dans l'ignorance la plus totale! 
Ton livre est un bijou que je ne pouvais mettre de côté!  Il y a des détails subtils qui reviennent plus loin dans le livre, les scènes sont tellement bien décrites et ne versent pas dans l'absurde ou l'irréalisme!  J'aime les anecdotes historiques, la carte et les références bien agencées! Tout au long du livre, le drame est anticipé par le lecteur et l'espoir que celui-ci soit évité est omniprésent! J'ai angoissé et presque pleuré lors de la conclusion!  Ah, tu as tellement de talent pour ce genre de livre...je suis vraiment impressionnée!  Ton livre restera avec moi pour longtemps, car il dépeint ce que peu d'auteurs ont réussi à faire, c'est-à-dire la vie difficile des Franco-Ontariens et Québécois hors Québec!  Aussi, c'est un livre féministe dans sa célébration des durs labeurs des femmes colonisatrices, sans reconnaissance pour autant!  Elle aurait pu devenir enseignante, mais son père n'en voyait pas l'utilité! Ce passage me choque, car ce sont les hommes qui avaient droit de regard sur l'avenir des femmes qui faisaient partie de leurs possessions! Ton livre est un délice à lire!
... j'aime aussi la poésie  de ton livre!  À titre d'exemple, page 200....Marianne se fait une fierté d'avoir une corde bien ordonnée...alors qu'on sait que tout est à l'envers et que l'ordre est sur le point de devenir le désordre le plus total!
Mom et Dad auraient été tellement fiers de toi comme moi je le suis aujourd'hui!
Bravo de la part d'une de tes grandes fans!
Ta sœur qui t'aime et qui t'admire! P. S. J'ai hâte de lire le prochain!
Lynne
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Le 15 mars 2014
Bonjour Lysette,
  J'ai passé
de belles heures en vacances au Mexique à lire "Brûlants secrets de Marianne".  On ne pouvait mieux rendre en mots l'existence tragique de Marianne qui se trouve ballottée dans un tourbillon inexorable.  Elle devient la victime d'un être qu'on ne peut même pas oser dénoncer.  J'ai trouvé ton roman d'un très bel équilibre.  Des personnages attachants luttent pour se faire une place dans un univers rude et sans pitié.  J'ai aimé les références chronologiques qui nous situent bien dans le temps.  Les notes historiques et géographiques ajoutent beaucoup à l'intérêt.  Enfin, le contexte social, tableau de l'époque, nous apparaît:  la tenue de maison, l'atmosphère du couvent, les chantiers, les cérémonies religieuses. 
  En résumé,
un roman captivant qui se lit d'un trait.
  Ton
écriture vivante a soutenu mon intérêt jusqu'à la fin. Ce magnifique livre m'a aussi permis de connaître l'Ontario français.
  Félicitations Lysette!
 
Raynold

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Le 16 mars 2014
Bonsoir Lysette,
  Ouf! Je viens de terminer
la lecture de "Brûlants secrets de Marianne" et j'en suis ébranlée!  J'ai adoré!  Quel beau livre!  
  J'ai trouvé
l'histoire bouleversante!  Dès sa naissance, Marianne n'est plus maître de son destin.  Elle doit emprunter un chemin tracé à l'avance pour suivre les coutumes de son temps.  Fonder un foyer avec de nombreux enfants et bien tenir maison était plus important que l'éducation.  Finalement, elle est la victime d'une morosité qui va l'emporter. 
  On découvre que
les femmes de ce temps étaient sans défense devant des problèmes comme l'isolement, l'inceste et la maladie mentale.  J'aime la façon dont tu as abordé ces sujets.  La vie de Marianne est ponctuée de brisures et elle n'est pas outillée et entourée pour y faire face.
  Je suis tellement
impressionnée par ton grand talent.  Ton style d'écriture retient constamment notre attention. 
 
Le langage me ramenait dans mon passé en Ontario. 
  Félicitations Lysette.  Comme bien de tes lecteurs, j'ai hâte à ton prochain livre.
 
Je t'admire et je suis vraiment très fière de toi.
 Colette

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Le 16 mars 2014
Chère Lysette,
 
T'as pas idée les tas de questions que  "Marianne " a suscité dans mon esprit...
  Sa mère, elle aussi, avaient des caractères très complexes, nerveux, instables, des parcours  si difficiles,  des vies de tourmentées.
  Chez Marianne, je me demande si l'inceste  n'a pas été à la base de toutes ses souffrances ?
Ton livre, ma chère Lysette est très captivant.  Je suis tellement fière d' être l'amie d'une grande auteure. Laisse-moi te dire que je rattraperais mon crayon pour me lancer dans une autre histoire tant les lecteurs et lectrices sont passionnés par ton écriture.
  Je te félicite encore pour ton chef d'oeuvre,  c'est tellement  captivant te lire.
 
Bravo Lysette !!
 
A.B.

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Le 21 mars 2014
Bonjour Mme Brochu,
  L'équipe du Vermillon vient de m'informer que vous serez de la partie pour le Salon du livre du Grand Sudbury. Je suis très contente,
votre livre est excellent. J'ai beaucoup apprécié ma lecture, vous avez une excellente plume et l'histoire permet de découvrir la réalité des femmes pionnières du Nord. Je pense que votre livre intéressera grandement les lectrices et les lecteurs du Nord.
 
Caroline 

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Le 22 mars 2014
Bonjour Lysette,
... je veux te dire que j'ai commencé à lire «
Brûlants secrets de Marianne »  et que c'est une histoire vraiment mais vraiment palpitante et si bien écrite! J'adore comment tu décris Perpétue au début- c'est là où j'en suis rendue, à son suicide. Mais c'est génial comment tu décris sa chute dans la folie-wow! Que tu es éloquente! Merci. Tu es vraiment géniale!
Chantal

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Le 23 mars 2014
Bonjour Lysette,
J’arrive à la page 146 de ton livre. Marianne a déjà trois enfants et manifeste déjà des « humeurs étranges ». Comme c’est triste, d’autant plus qu’Albert semble un bon mari et un bon papa. Elle semble être une bonne maman bourrée de talents et de belles qualités.
Je trouve que
ton livre se lit bien parce que tu as su insérer des moments drôles, du bavardage éphémère et un patois tellement coloré qu’on ne peut s’empêcher de rire. Quand les pétates pourrites pusent en desour du plancher, les rires fusent dans nos foyers.
Les pages les plus difficiles à lire jusqu’à maintenant ont été celles de l’agression de Marianne. Comme j’aurais aimé prendre Marianne dans mes bras, la réconforter, la consoler et lui promettre de la protéger. Pour te dire le vrai, il m’arrive même de prier pour Marianne... et pour toutes les petites Marianne que la vie et le destin n’ont pas choyées. Et la soeur qui a reçu les confidences, quel dégât! Dommage que ce n’ait pas été soeur Myriam. Mais tu as bien fait d’écrire comme tu l’as fait parce
que telle était la situation, la réalité de l’époque. 
Je terminerai probablement ton livre en fin de semaine et je te reviendrai. En attendant, je te félicite... et
j’ai bien hâte de continuer, mais je préfère y aller à plus petites doses pour de pas devenir hantée par Marianne. J’imagine que tu as dû l’être terriblement en écrivant. Je comprends qu’elle ne te lâchait pas, la Marianne! Il y a des histoires qu’il faut écrire pour faire connaître et comprendre l’Histoire.
Cette citation s’applique vraiment bien à ton livre : 
Écrire, c’est bénir une vie qui n’a pas été bénie. Clarice Lispector Eau vive, Brésil XXe
Le lendemain…
Je n’ai lu que deux chapitres aujourd’hui, le 2e étant Le dur hiver. Très dur, dur, dur en effet pour tout le monde.  Heureusement que tu as inspiré à de bons samaritains de s’amener et que tu as ramené Albert. Pauvre Albert, il fait bien pitié, lui aussi.
Quand j’ai lu la réaction de Marianne devant son père blessé qui lui tendait la main, il m’est venu à l’esprit une citation :
J’ai enterré mon enfance au fond de mes nuits
Et noire épée, à présent, et cruelle à ma vie,
Elle me retranche de tout. Giuseppe Ungaretti Chute de l’homme, Italie, XXe s.
…plus tard…
Ouf! contrairement à mes habitudes, je n’avais pas lu la fin avant d’y arriver. 
  Ce n’est pas fini, n’est-ce pas Lysette? Tu vas écrire la suite? Il faut nous dire ce que sont devenus les enfants de Marianne. On éprouve tellement de sympathie pour eux et pour Albert. Pauvre homme! Pauvres enfants! Invente-la fin ! Vois-tu, les lecteurs ont besoin de savoir parce que... même si on aime Marianne, même si on est content de la connaître, on reste avec le goût, avec la douleur de son mal. Il faut trouver une consolation dans sa descendance. Tu as déjà commencé la deuxième partie? 
 
Je te félicite pour ce beau travail qui nous ramène des pans de notre histoire. Heureusement les femmes du Nord de l’Ontario n’avaient pas toutes les blessures et les faiblesses de Marianne. En général, c’étaient des femmes fortes qui ont su faire face à l’adversité. Je crois tout de même que certaines ont souffert d’isolement, de pauvreté. Telle était l’époque. Je crois toutefois que ces femmes, et ces hommes ont appris à leurs enfants le courage, la résilience, la valeur du travail et bien d’autres valeurs. Tu dois raconter la vie des enfants de Marianne. Tes lecteurs attendent la suite…
C.S.D.

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Le 31 mars 2014
Bonsoir, Lysette,
J’ai terminé la lecture de Brûlants secrets de Marianne. Je dois avouer que cette histoire, racontée à la façon qu’on tourne les pages d’un album de famille, est venue chercher des souvenirs et des images assez familiers. Je suis originaire de Rouyn-Noranda, située à quatorze mille de la frontière ontarienne. Quand tu parles de Kirkland Lake et de Matheson, ce sont là des résonances qui n’ont pas perdu de leur intensité. J’ai souvent entendu parler du grand feu de Matheson de 1916.
Aussi, toute cette époque que tu évoques, est contemporaine de celle de mes parents. Mon père est né en 1895, ma mère, en 1898.
Les descriptions des lieux, des habitations, des vêtements, de la nourriture, les rituels religieux, les naissances, les mariages, les funérailles, les multiples niveaux de langue, tout cela est d’une grande justesse. Les recherches que tu as dû faire pour reconstituer ainsi les mœurs et coutumes de cette époque qui a maintenant plus de cent ans ont sans doute été considérables. C’est là un précieux héritage que tu laisses à tes proches et à ceux et celles qui te liront.
L’histoire elle-même est touchante
. Aujourd’hui on dirait de cette femme nommée Marianne qu’elle était bi-polaire. Cette maladie était peu connue à l’époque, devant elle, famille et médecine se sentaient démunies. On l’associait rapidement à la folie. D’avoir ainsi mise en scène une mère de famille souffrant de ce trouble psychologique, s’ajoutant au fait qu’elle ait été abusée sexuellement par son père, ces deux éléments donnent à ton récit une couleur bien particulière.
Bravo d’avoir pris le temps d’entrer dans le vécu des gens de cette époque et, encore plus, d’avoir pris le temps de le reconstituer!
Jacques

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Le 31 mars 2014
Bonjour Lisette.
J’ai lu
avec beaucoup de plaisir et d’émotions ton dernier livre.
Que de chemin parcouru par les femmes, meilleure hygiène, meilleur accès aux services.
Nos mères et nos grands-mères nous ont ouvert la voie.
Mais, il y a encore beaucoup de chemin à faire particulièrement chez les jeunes mères monoparentales et chez nos ainées.
Félicitations pour
ce beau roman qui se lit d’un trait.
Claire

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Avril 2014
J'ai dévoré au Salon de Genève la moitié de votre dernier ouvrage. Poignant... émouvant.  Bien à vous, Pierre-Antoine

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Le 22 avril 2014
Très chère amie,
J'ai terminé la lecture de Marianne le dimanche de Pâques. Il m'a fallu plus d'une semaine pour l'accompagner... j'ai dû la laisser quelques heures, quelques jours avant de la suivre dans son chemin...
À l'occasion
j'ai entendu ma mère et parfois ma grand-mère  me parler.
Les femmes de cette époque ont sacrifié leur vie pour la vie de  leur mari et de leurs enfants. Les femmes, même instruites, se devaient de suivre leur homme. Ma mère est allée travailler  à Montréal pour finalement  s'installer en ville  à Ottawa. Pas question pour elle de retourner en campagne....elle disait toujours: '' Those are the days I want to forget.''
Je dois te dire que
j'ai quand même trouvé Albert doux  dans son amour avec sa Marianne et aimant pour ses enfants quand il joue avec ou les berce ou leur fabrique des jouets. Pour le temps il va s'en dire...
Je me demande si toute les familles ont ou ont eu
des oncles et des cousins aux longs doigts vicieux...
Je trouve que
tu as rendu justice aux femmes de cette époque qui nous ont tracé un chemin pour nous permettre de s'épanouir autant individuellement qu'en couple et en famille. Tu as su décrire des émotions si  bouleversantes.
Je ferai connaître toutes ces Marianne à mes amies lectrices
qui vivent maintenant libérées .....
Que deviennent les filles que Marianne chérissait et ses fils qu'elle boudait?
Peut-être qu'elles et ils t'habiteront assez pour que tu nous les présentes...
Thérèse XX

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Le 22 avril 2014
Merci Lysette d'avoir écrit cette histoire. Aussi bouleversante qu'elle soit, elle est profondément humaine et essentiELLE. Lorsque Marianne a dit que sa vie ne valait pas la peine d’être racontée, j’ai reçu cette phrase comme un coup au cœur, une vague triste qui a envahi mon âme. Je sais que beaucoup de femmes ont pensé, et pensent toujours, la même chose que Marianne. Si je n’avais pas entrepris mes recherches sur les Elles du Nord en 2012, je n’aurais peut-être pas aussi bien compris le sens profond de cette phrase que vous avez écrite pour Marianne… C’est la phrase de plusieurs générations de femmes.
Jeannine Ouellette
http://femmesdelaroute11.wordpress.com

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Le lundi 5 mai 2014
J'ai lu, mangé, mastiqué, avalé et digéré chaque phrase (deux fois) de ton chef d'oeuvre, Brûlants secrets de Marianne. Who are you, my friend?
C'est quoi que tu es allée chercher dans le fond de toi même et qui, ensuite, est passé par ton cerveau, a descendu tes bras jusqu'à tes doigts qui ont tapé ces mots,
cette histoire, avec tant d'émotions, tant de sentiments, tant de coeur. La fin... j'en ai pleuré des larmes, car je ne pouvais pas croire, ne voulais pas croire que... J'aimerais que tu ailles plus loin, Lysette. En premier lieu, que cette histoire devienne un long métrage. Je veux voir la vie de la pauvre Marianne au grand écran. Deuxièmement, je voudrais que ce soit une saga... en autres mots, un deuxième tome au sujet des enfants de Marianne... ensuite un troisième tome de l'histoire de ses petits-enfants qui nous amènerait au présent. Et ces deux tomes avant Noël, s.v.p.
Tu as toujours été une femme formidable; maintenant, je cherche l'adjectif qui décrit ce qui est plus que «formidable»?
R.K.

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Le 17 mai 2014
Chère Lysette,
Je trouve que tu as fait u
n travail admirable pour rendre compte de la réalité des femmes et du nord de l'Ontario. En plus, c'est véritablement ton premier roman et tu as parfaitement réussi. Bravo ! Bon, comme tu sais, je connais la suite et même la fin, je peux donc voir maintenant la construction du roman et des personnages. Pauvre Marianne : elle méritait un sort meilleur ! 
Nicole

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Le 27 mai 2014
Bonjour Lysette
... j’achève la lecture de ton roman Lysette et je suis très prise par l’histoire de Marianne. Quelle vie dure! Je te reviendrai avec plus de commentaires lorsque j’aurai fini ma lecture.
Plus tard...
Ce livre a suscité plusieurs émotions en moi. La vie des femmes de cette époque a été difficile et tu as très bien su le faire ressortir à travers l'histoire de Marianne. J'ai une grande admiration pour toutes ces femmes qui malgré les épreuves de la vie ont occupé une place importante dans l'histoire franco-ontarienne. J'ai apprécié retrouver plusieurs expressions que j'avais oubliées au fil des années et que ma mère aussi utilisait. Bravo Lysette pour ce beau roman et j'attends avec impatience ton second roman.
Amitiés
Ginette

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Le 6 juin 2014
Chère Lysette,
Quelle fin affreuse et quel terrible drame !
Je m’attendais à ce qu’elle ...(pour ne pas dévoiler le drame). Un choc, c’est sûr!
En tous cas, je trouve que tu as mené de maître (maîtresse) l’évolution des personnages… et j’ai grandement apprécié la fluidité de ton style, le rythme de l’ensemble et l’emploi du langage de l’époque.
Merci pour ce cadeau à tous!
Et bonne création… puisqu’un deuxième roman est en cours.
LISE 

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Rogers télé-Ottawa, émission Entre nous. Publié le 18 juin 2014 par bourgonm Brûlants secrets de Marianne de Lysette Brochu aux Éditions du Vermillon. Lysette, tout le monde la connaît. Elle a écrit toute sa vie. Elle a même écrit sa vie dans Parfum de rose et de tabac. Elle nous revient avec son tout premier roman et ma foi, c’est vraiment une réussite. Dès le début de l’histoire, la mère de Marianne va se pendre. Elle souffre de maladie mentale ( bi-polarité). Marianne va grandir seule, quasi orpheline, placée par son oncle et sa tante dans un pensionnat dirigé par les sœurs. Lors d’une sortie, elle subira les gestes déplacés de son père et elle n’oubliera jamais. Voilà pour l’intrigue. Mais ce qui est absolument magnifique dans ce roman, c’est le tableau de mœurs que Lysette Brochu brosse. On revoit toutes les coutumes de l’époque, la vie courageuse des femmes franco-ontariennes, obligées de vivre leurs espérances loin de toutes commodités. Tout cela est excellemment bien décrit. On vit avec les personnages, on ressent leurs émotions, leurs angoisses. Le langage, émaillé de régionalismes est savoureux. On le déguste à grandes lampées. Un livre à lire avec ouverture et curiosité. Un livre qui doit rendre fier d’être franco-ontarien. Bravo Lysette ! Pour poster un commentaire, voir:  http://bourgonm.wordpress.com

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22 juin 2014
Chère Lysette,
Je viens de terminer la lecture de ton roman
Brûlants secrets de Marianne et je suis toute bouleversée. Ce sont des sujets difficiles voir durs que tu as traités dans ce premier roman. Il en fallait du courage et de la détermination pour aborder de tels sujets.
Je ne suis pas une critique littéraire. Je ne veux pas répéter les mêmes commentaires que tes lecteurs t’ont envoyés. Ils ont tout à fait raison. Nous avons tous éprouvés les mêmes sentiments en lisant ton roman. Cependant j’ai bien ri quand tu nous as lancé un « Geneviève de Brabant » Il y a bien 60 ans que je l’avais oubliée celle-là. Nous sommes bien de la même époque nous deux.
Mais ce qui m’intrigue le plus, c’est ta facilité de passer dans une même phrase ou un même paragraphe du « joual » à une tournure de phrase littéraire et à un vocabulaire recherché comme si c’était tout naturel. Ne sont-ce pas là les qualités d’une grande écrivaine?
Enfin, toutes ces recherches, tu as dû en mettre du temps. Comment fait-on pour garder le focus sur l’histoire principale du roman quand à chaque nouvelle recherche c’est une autre histoire qui vient nous habiter?
Je te dis encore bravo, chère amie. Il ne faut pas nous laisser sur notre faim. J’attends avec impatience de te lire à nouveau.
Amitiés, Dolores

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Le 24 juin 2014
Salut Lysette,
Toutes nos félicitations, la chronique* est bien méritée et les commentaires très, très pertinents. On dirait que la  journaliste a enlevé les mots de ma bouche, mais elle a su le dire d'une façon que je ne saurais pas le dire, c.à.d. très bien. J'avais dit à Maurice à peu-près cela, quand il est venu ici. En tout cas, j'ai bien aimé le livre.
Je me demandais comment tu étais capable de savoir exactement le langage coloré du temps, la façon de vivre, d'exprimer ses sentiments, etc. puisque tu n'as pas vécu dans ce temps-là et que tu ne connais pas exactement ce que vivaient les Franco-ontariens, même en étant, toi-même une Franco-ontarienne. Tu es vraiment bonne. Oui, je sais qu'il a fallu bien des recherches dans les journaux de l'époque, mais, quand même l'interpréter pour le raconter, c'est toute une autre paire de manches. Bravo!
Francisca
*M Bourgon, Rogers télé-Ottawa, émission Entre nous.

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Le 29 juin 2014
Bonsoir chère Lysette,
  J'ai finalement eu le courage de lire ton roman sur la vie de Marianne -
dès tantôt, je pleurais, d'autres moments je rigolaisJ'ai applaudi avec joie le courage de Marianne lorsqu'elle a chassé son père à tout jamais - que j'en étais soulagée... Quel soulagement j’ai ressenti ! Dieu merci que tu as fait d’elle une femme de courage et de bon sens, malgré sa maladie mentale.
 
J'ai rigolé de tes mots « jeuwale »...  nous aussi nous avons été élevés avec ce langage. J’ai dû pour quelques mots les relire pour mieux comprendre le sens. Tu es bien bonne de savoir comment les écrire, ce n’est surement pas facile.
  J’espère Lysette, de tout mon coeur,
que tu vas écrire une suite à ce roman ; il faut que Rose puisse aider Muguette à se guérir de ce traumatisme ; même petite Muguette savait que ce que lui faisait son grand-père n'était pas bien - elle doit aussi avoir témoigné la scène lorsque sa mère a chassé son père ; quelque part dans sa mémoire, elle doit se blâmer. 
  J’ai entièrement confiance en toi, Lysette.  Je ne veux pas te tordre le bras,
mais avec ta plume, ton histoire pourrait nous apporter tellement d’espoir.
Lucie.

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Le 31 juillet 2014
Salut Mamie!
C'était juste pour te dire que j'ai fini ton livre, et que je l'ai ADORÉ! Pour de vrai, je l'ai lu en une journée tellement j'avais hâte de savoir la suite de l'histoire! J'ai vraiment beaucoup aimé la façon dont tu l'as écrit, les personnages étaient énormément attachants et je ne pouvais plus lâcher mon livre tellement on embarque dans l'histoire! Ça ma donné le goût de lire plus de livres de ce genre là (c'était le premier roman comme ça que je lisais, et honnêtement j'ai vraiment aimé.)
Et j'ai hâte de savoir si il y aura une suite, parce que à la fin j'étais triste que ce soit terminé!
Bonne soirée, je t'aime :)
Isa xx  (15 ans)

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Le 2 août 2014
Bonjour Lysette,
Je viens de terminer la lecture de «Brûlants secrets de Marianne». 
Merci et bravo.
Merci de m'avoir tenu en haleine du début jusqu'à la fin de l'histoire.
Fred, un maudit bon gars, simple et sympathique déchiré entre son désir de jouer son rôle de père dignement et son impuissance à contrôler ses pulsions sexuelles sans penser aux ravages de son« attrait troublant pour sa fille» dans la vie de celle-ci.
Merci d'avoir pris la parole au nom de toutes les petites louves blessées qui sont tombées dans l'oubli et dont les cris de douleur sont étouffés pour éviter d'éclabousser les auteurs de ces briseurs de vie.
Quant à Marianne, le chemin de son destin funeste était tracé dès le jour où celui qui devrait normalement la protéger s'est abaissé au point de souiller à jamais son innocence. Abandonnée à elle-même et rongée par le dégoût, elle avait perdu tout espoir de guérir sa blessure, de revoir la lumière et de poursuivre fièrement sa route.
Elle a eu le mérite d'avoir assez de courage pour défendre sa fille et chasser son pervers géniteur qui lui a prouvé une fois de plus qu'il était irrécupérable.
Bravo pour  tant de belles trouvailles qui émaillent les pages de ce roman sans oublier cette langue savoureuse qui traduit si fidèlement
l'époque où les filles et les femmes comme Marianne n'avaient qu'un seul droit: se taire. 
J'ai beaucoup aimé l'histoire et ta façon magistrale de la raconter. 
Serge.

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Le 1er septembre 2014
Bonjour Lysette,
J'espère que tu vas bien.
Merci d'avoir écrit ce magnifique ouvrage que je viens juste de terminer.   Ce livre m'a profondément touchée et émue.  Comme F. Paré, j'y pense tout le temps maintenant.
J'ai le sentiment d'entendre mes parents, ma mère et ses soeurs surtout, parler et discuter dans cette langue si riche et colorée qu'est celle de notre patrimoine bien à nous.  Quel retour en arrière, c'est absolument fascinant et troublant, j'ose dire.   Et que du chemin nous avons parcouru, les Franco-Ontariens, en dépit du Règlement 17.  C'est tout en notre honneur collectif, n'est-ce pas ?  Et quel beau pied de nez à René Lévesque qui disait de nous des Dead Ducks !
Mes grands-parents paternels ont vécu et sont enterrés à Casselman.  Je me souviens très bien des oncles Euclide et Aldéric de mon papa.
Existe-t-il un lexique, répertoire, dictionnaire ou autre document écrit d'expressions franco-ontariennes que je pourrais me procurer ?
Enfin, j'aimerais bien offrir ce livre à Lise.  De quelle façon puis-je me le procurer ?
Au plaisir,
Nicole

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Le 16 décembre 2014
Lysette, je voudrais te féliciter pour ta brûlante Marianne, qui reçoit succès et éloges, bien mérités. Comme Sylvestre et Paré avant lui, je voudrais t’exprimer tout le bien que je pense de ton plus récent livre, dont je termine la lecture. J’y vois un retour aux sources, une quête d’identité, qui a résonance en moi, me rappelant ma propre recherche de mes origines st-bonifaciennes.
Alors, à vous deux et aux vôtres, paix, santé et sérénité !
Amitiés, Jean

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Le 8 mars 2015
En cette Journée internationale des femmes, je viens de terminer la lecture de ton roman
Brûlants secrets de Marianne. C’est vraiment un roman troublant…tu m’avais bien prévenue, mais je n’aurais pas pu imaginer….que de souffrances et de tristesses! Je me suis bien attachée à TA Marianne du début à la fin du roman.  Je crois qu’elle continuera de m'habiter…. J’ai l’impression qu’il m’arrive parfois de rencontrer une telle Marianne sans trop porter attention à sa souffrance intérieure. 
Ton roman m’a également fait voyager dans le temps et m’a permis de prendre contact avec toutes ces femmes qui nous ont précédées et qui n’ont pas eu la vie facile. Les temps étaient difficiles à l’époque. J’ai pensé à mes grands-parents…à leur vie à la campagne dans leur petite maison comme celles que l’on retrouvait dans le nord de l’Ontario. Ces femmes ont fait preuve de beaucoup de courage pour élever leurs enfants dans des conditions peu favorables; elles ont contribué, de mille et une façons, à la construction de leur patrie. Il ne faut pas les oublier…
Félicitations à toi pour ce roman! Tu es une femme inspirante!
Cordialement,
Hélène L.

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Le 18 mars 2015
Je suis à lire "Brûlants secrets de Marianne".
Quelle troublante histoire! 
C'est bien écrit. J'imagine les scènes avec aisance. Orpheline avec un tel père, ouf...
Quelle belle reconstruction historique ! 

(...et le lendemain...)
J'ai terminé "Brûlants secrets". 
Ça a dû être difficile pour toi d'écrire l'histoire de Marianne vivant avec ses démons intérieurs et avec si peu d'aide pour les chasser de son esprit.  
On s'en reparle à notre prochaine rencontre, si tu veux.
J'ai bien aimé lire la langue parlée de Marianne, je reconnaissais la plupart des expressions. D'ailleurs, tu as brossé un tableau réaliste de cette époque, les mentalités, la pauvreté et les dérives pour tenter de survivre. Je te félicite.
Marie-Thérèse

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Le27 avril 2015
Les Brûlants secrets de Marianne
est un coup de coeur pour moi, c’est, pour moi, un incontournable car...
les brûlants secrets de Marianne nous fait plonger dans un temps et univers d’autrefois, non lointain mais très différent du monde dans lequel on vit aujourd’hui. L’histoire est basée sur des faits vécus, piquant notre curiosité et intérêt du début à la fin et même qu’on voudrait continuer à suivre les personnages dans leur vie après avoir fini de le lire. Il est écrit dans un langage dont l'accent nous est familier de par nos grands-parents mais dont on n’entend plus aussi couramment donnant une touche unique à la lecture qui nous transporte dans les années 1900 à une humble époque où l’équilibre entre la souffrance et le bonheur était une bataille quotidienne.
Christina
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