
Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Poste restante, Vézelay
05/12/11 20:34 Classé dans : Récits

Mes lettres et poèmes à Jules Roy
Poste restante, Vézelay
Les Éditions du Vermillon
par Lysette Brochu
Collection : Parole vivante
240 pages
Photographies en couleurs
Date de parution : décembre 2011
Format : 15 x 23 cm
ISBN : 978-1-926628-57-8
Prix : 25,00 $
Genre littéraire : récit épistolaire
Âge visé : grand public
Ouvrage publié avec le soutien du Conseil général de l'Yonne
suite à une résidence d'écrivain à Vézelay (Maison Jules-Roy),
France
Voir: http://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2012/02/24/publication-des-lettres-et-poemes-a-jules-roy
La Maison Jules Roy, à Vézelay, a accueilli Lysette Brochu pendant deux mois, en octobre et novembre 2010, pour lui permettre de se consacrer à l’écriture d’un ouvrage épistolaire étayé de photographies, inspiré par Jules Roy, immense personnage de la littérature française, et par un des plus beaux villages de l’Europe.
Le but premier de Lysette était de redonner vie à un absent, le faire mieux connaître, bien que les Canadiens aient déjà eu l’occasion de le croiser en Angleterre lors de la guerre de 39-45. Puis, il y a eu la guerre d’Indochine, la bataille de Diên Biên Phu et le retentissement mondial du livre que Jules Roy en a rapporté, celle d’Algérie, qu’il a traversée en communion avec Camus.
À peine deux mois alloués à une sommité des lettres, à un homme aussi paradoxal, c’est peu. Lysette a donc choisi d’adresser des lettres personnelles à ce remarquable Vézelien, au fur et à mesure qu’elle s’approchait de lui par ses lectures, ses promenades et ses conversations.
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Bloc-notes
Nous avons lu pour vous
par Paul-François Sylvestre
Quand l’écrivain devient un être paradoxal
Lysette Brochu, Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Poste restante, Vézelay, Ottawa, Éditions du Vermillon, coll. Parole vivante, 2011, 240 pages.
À l’automne 2010, Lysette Brochu a effectué une résidence d’écrivain à Vézelay, en France, à la Maison Jules-Roy, dernier domicile d’un immense personnage de la littérature française : Jules Roy, auteur de 21 romans et récits, de 22 essais, de huit recueils de poésie, de six pièces de théâtre et de quatre récits autobiographiques. L’auteure franco-ontarienne a baigné dans l’univers d’un homme paradoxal en s’abreuvant des écrits du célèbre Vézelien. Plus elle s’approchait de lui, plus elle lui adressait des missives personnelles, comme si elle se trouvait face à lui, dans sa bibliothèque. Le résultat est Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Poste restante, Vézelay.
Jules Roy est né en Algérie le 22 octobre 1907 et est décédé à Vézelay le 15 juin 2000. Il a remporté le Prix Renaudot en 1946 pour La Vallée heureuse, le Prix Prince-Pierre-de-Monaco en 1954 pour le Navigateur, le Grand prix de littérature de l’Académie française en 1958 et le Grand Prix national des lettres en 1969. Lysette Brochu a lu plusieurs récits de Jules Roy et une partie de sa correspondance pour mieux le connaître, bien entendu, mais aussi pour comprendre sa vie de couple/famille et pour le ramener avec elle au Canada. « C’est pour moi un défi passionnant."
Lysette Brochu apprend bien des choses sur Jules Roy et elles ne sont pas toutes flatteuses. "Vous venez de dégringoler du piédestal. Oui! je déchante. » Père absent, mari violent, papa pas heureux d'avoir un fils homme pour qui la paternité est une charge plutôt qu’une mission. Jules Roy était un autocrate pour qui il est difficile d'aimer. "Trop occupé à commander, lui écrit Lysette Brochu, vous ne saviez vraiment pas exprimer votre amour à vos enfants, et ce, même si vous les aimiez, à votre façon. »
Cela ne diminue en rien l’estime de Lysette Brochu envers l’homme de plume. Jules Roy a frayé avec Montherlant, Camus et Saint-Exupéry. Il en a retenu des lois de l’écriture, dont voici quelques extraits en vrac : « inventer, inventer, c’est l’inattendu qui prévaut; essayer de provoquer la surprise; ne pas craindre de scandaliser les imbéciles; quand l’écriture s’enraye ou s’enlise, écrire quand même, mécaniquement, jusqu’au retour de la grâce; le créateur est un médium en transe ».
Jules Roy était un écrivain que ses proches, ses collègues et ses lecteurs aimaient, mais un homme orgueilleux, méchant, voire détesté. C’est ce paradoxe qui ressort des lettres que Lysette Brochu a écrites au « cher Julius » entre le 13 octobre et le 23 novembre 2010.
66 Le Chaînon, automne 2013
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Métiers du CONSEIL GÉNÉRAL
Au fil de l’Yonne – avril 2011
Page 15
…La complicité et la complémentarité entre les deux femmes (Nathalie Durand et Emmanuelle Schwartz) reposent sur cette passion commune pour la littérature et la rencontre avec les artistes et le public. Toutes deux apprécient leurs liens privilégiés avec les écrivains en résidence, qui évoluent parfois vers une amitié. Elles se plaisent à évoquer les beaux moments, comme ceux partagés avec la truculente Québécoise Lysette Brochu, réclamée dans tout le département (les artistes se déplacent à la rencontre d’autres publics)…
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Depuis 2001, la Maison de l’Écrivain Jules-Roy accueille en son sein, pour des résidences d’écriture, des écrivains de toutes origines. Pour la troisième fois, l’automne 2010 de Vézelay a ouvert les bras à la culture francophone en la personne de Lysette Brochu, Canadienne de l’Ontario français.
Poète, nouvelliste, conteuse joyeuse et enseignante pendant de nombreuses années en secondaire et à l’Université du Québec en Outaouais, Lysette possède plus qu’une foi chevillée à l’âme : elle nous apporte avec force les valeurs familiales conservées avec amour dans le Canada français, puisées dans ses racines…
Tel un arbre, Lysette montre le chemin de l’amour, à travers la littérature française et ses expressions typiquement franco-ontariennes ; elle nous amène au fond de nous-mêmes et nous oblige tendrement à nous interroger.
Ces « lettres à Jules Roy » sont celles d’une tendre mère qui, si elle sait rabrouer par nécessité, sait aussi par la voie du cœur, reconnaître les mérites, en évitant tout jugement dévastateur. Comme une mère, un écrivain peut aussi réparer les blessures, et les transformer en joie souveraine.
Oona Thorburn
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Critique littéraire
http://bourgonm.wordpress.com/2012/03/09/mes-lettres-et-poemes-a-jules-roy-poste-restante-vezelay-lysette-brochu/
Commentaires de lecteurs, lectrices...
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Le 28 janvier 2017
Oui, chère Lysette, c'est à ton tour... Je prends une pause pour venir jaser avec toi, comme tu jases avec Jules Roy.
J'ai lu avec plaisir et émotion les amours de Jules pour Mademoiselle Marie-Madeleine. C’est touchant et surprenant chez cet homme qui malheureusement n'avait pas bon caractère, surtout avec les siens. Peut-être, comme tu le dis, qu'en défendant cette pauvre femme, il défendait sa maman.
Tu lui dis que Marie-Madeleine existe toujours, ce qui est bien vrai, et tu parles de Mario Lula qui ne m'était pas tout à fait inconnu. Vendredi dernier avait lieu la grande vente de livres à l'hôpital Montfort. Il y avait deux exemplaires du livre Une fenêtre sur la vie. J'ai acheté les deux - un pour moi, un pour donner.
Dans ton livre, j'aime beaucoup ta biographie poétique qui nous permet de suivre l'histoire de ta vie, de ta foi aussi. Ton poème Comme un arbre est toujours aussi inspirant et accrocheur. Quand on arrive aux dernières lignes, on parie que la vie fera de toi beaucoup plus qu'une petite feuille de papier. Elle en fait déjà un grand scrapbook rempli d'images d'amour. Cela me fait penser à ta lettre à ton mari. Je n'en suis pas à cette page dans ma lecture, mais je l'ai trouvée en feuilletant le livre alors je l’ai lue tout de suite. Elle m'a fait pleurer. C'est touchant un si grand amour et on espère toujours que rien ne viendra séparer un couple comme le vôtre. Vous avez tous deux travaillé très fort pour ce magnifique livre. Maurice a fait un merveilleux travail de photographe, mais il était aussi là pour t'accompagner, ce qui est très précieux. Je vous félicite très sincèrement tous les deux.
Quand je reprendrai ma lecture, je m'assoirai avec toi et Jules sur un vieux banc vermoulu au sommet d'une colline et je t'écouterai nous parler de tendresse.
On aura sans doute l'occasion de jaser un peu lors du SLO. C'est toujours un plaisir de vous rencontrer... et de te retrouver à travers tes lettres à Jules. Quel travail de moine !
Bravo et à bientôt.
Colette
Suite…le 13 février
Bonjour chère Lysette,
Hier avec toi, j'ai dit Adieu Julius ! À vrai dire, je ne lui ai pas vraiment dit adieu car il y a plusieurs passages que je veux relire. Toi, je sais que tu ne pourras jamais lui dire adieu, qu'il restera toujours dans un coin de ton cœur.
Comme je te l'avais dit lorsque j'ai commencé à lire ton livre, je crois que je devrais me mettre à genoux devant toi. Quel travail impressionnant tu as fait, tant pour les recherches que pour l'écriture ! J'ai l'impression que tu as gravi l'Everest de l'écriture. Accompagnée de Maurice, bien entendu. Avec un si bon photographe, un accompagnateur zélé et ben voulant, l'ascension est plus facile et plus agréable.
J'ai beaucoup aimé ton livre qui parfois m'a fait rire, parfois pleurer, quelquefois me désoler sur ce Jules Roy si paradoxal et énigmatique. Si seulement il avait pu aimer sa famille comme il aimait ses amis, du moins, montrer à ses enfants et à leur mère qu'il les aimait. Il avait tant de mots d'amour à mettre sur papier, tant pour mademoiselle sainte Madeleine, mais ne pouvait en combler les siens. C’est vrai qu'il souffrait lui-même de son mauvais caractère. Il n'était sûrement pas facile à vivre, mais comme tes rencontres avec lui étaient spirituelles et virtuelles, je sens que tu as été heureuse dans sa maison, dans son entourage. Quelle expérience merveilleuse et enrichissante !
J'étais contente qu'en nous le faisant connaître, tu nous parles aussi de toi, de votre famille, de ton mari à qui tu as écrit cette lettre tellement imprégnée d'amour qu'elle m'a fait pleurer même après l'avoir relue à qq reprises.
J'ai beaucoup aimé ton idée de faire revivre des amis très chers de Jules, amis que nous connaissions un peu, comme Saint-Exupéry et Camus. Je ne savais pas que Camus était mort si jeune, accidentellement. Quelle tragédie ! Je l'ai peut-être déjà su, mais oublié. C’est bon que tu nous aies renouvelé la mémoire sur plusieurs faits et événements.
Étrangement, le chapitre qui m’a le plus fait pleurer, c’est celui de l'histoire d'Anita et des jumeaux Doucette. Pourquoi donc ai-je tant pleuré ? Je la connaissais cette histoire. Peut-être était-ce l'absence d'Anita qui me faisait pleurer. Je la revoyais, je l’entendais nous raconter son histoire avec tellement d'enthousiasme et d'émerveillement. Elle était si heureuse d'avoir enfin retrouvé les Doucette, surtout Teddy. Tu as fait un récit très touchant et avec tous les souvenirs d'Anita, je me suis sentie toute retournée comme par la charrue de Dieu. J'en ai braillé un coup ! Je te remercie d'avoir inclus cette histoire dans ton livre. Elle avait toute sa place avec Jules qui avait participé à cette affreuse guerre. Du haut du ciel, Anita t'a sans doute fait une grosse caresse en te remerciant chaleureusement.
Que de souffrances les guerres apportent ! Teddy Doucette n'avait que 24 ans. Les jumeaux étaient partis au début de la vingtaine, ce qui avait brisé le cœur des parents et fait mourir le père et même l'autre jumeau qui n'a guère survécu. On ne peut s'habituer à ces tragédies et pourtant les guerres continuent toujours et la liste des victimes s'allonge sans fin. Pauvre monde que nous sommes et pourtant bon et merveilleux monde aussi ! Comme Jules, avec du moins bon et du formidable.
Comme tu peux le deviner, la météo capricieuse ne m'a pas permis d'aller vous trouver, toi et Jules, sur le vieux banc vermoulu, mais j'ai passé de belles heures avec vous deux, avec vous trois parfois. Maurice était toujours là...
Je ne puis te laisser sans t'envoyer une tonne de félicitations pour tes lettres et poèmes à Jules. Je comprends que son fils ait beaucoup aimé ton livre et te soit reconnaissant. Je ne sais comment tu as réussi à accomplir ce travail titanesque en si peu de temps. Ta muse combinée à celle de Jules a fait merveille.
Avec toute mon admiration,
Colette
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Le samedi 16 janvier 2016
J'ai beaucoup aimé lire ce roman épistolaire. Tu nous fais connaître Jules Roy avec tes lettres, tes poèmes, et tes récits avec une grande sensibilité, un sens d'observation inouï et ta culture. Les photos de Maurice nous font vivre l'expérience de façon concrète. Ce que je trouve également admirable est toute la recherche qui rend notre rencontre avec Jules Roy authentique. Ce serait un rêve (de voir Vézelay)! Mais je réalise l'ampleur du travail que tu as mis dans ton œuvre, la recherche exhaustive, la documentation et les rencontres pour tout découvrir. Le lecteur s'en rend compte par l'intimité que tu nous fais vivre. Tes poèmes en disent beaucoup sur toi aussi. Tu es une âme sensible. Je dirais même que toi et Maurice partagez une complicité unique par la façon dont vous transmettez votre vision. Le lecteur est choyé.
Suzanne
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Le 15 septembre 2013
Allô Lysette,
Comment vas-tu?
J'ai lu avec passion ton livre acquis au Salon du livre "Mes lettres et poèmes à Jules Roy".
La grande variété de citations, la diversité des interventions, les images et les pensées ont fait de ma lecture un délice.
Tu ne rates pas de souligner à ce Jules son impertinence à l'égard de ses enfants et de son entourage. Ayant connu un peu le même sort avec mon père, j'ai bien aimé que tu "réprimandes" cet homme, aussi populaire et génial soit-il... ce n'est pas une raison pour être un personnage intransigeant. L'art n'excuse pas tout!
Tu as eu l'audace de tes écrits malgré que tu étais en terre d'accueil et... dans sa maison par surcroît!
Je te souhaite d'autres "aventures" aussi passionnantes et une prochaine rencontre sous peu.
À bientôt,
Jean-Yves
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Chère Lysette,
Quel beau livre que je viens de terminer. Je n'arriverai certainement pas à rendre justice par mes mots à la beauté de ton texte, mais sache que j'ai été grandement impressionné par la qualité de l'écriture bien sûr, mais aussi par l'originalité de cette forme de biographie que tu as exploitée, des lettres à Jules Roy... comme s'il était toujours vivant. C'est un personnage que tu nous révèles dans une grande intimité spirituelle entre toi et lui (et où tu te révèles aussi, bien délicatement et où je découvre une personne sensible à des valeurs qui me sont chères). En lisant ton livre, on voudrait connaître davantage cet homme certainement complexe, déchiré même par une conscience aiguë de son être, marqué par des événements qui ont tout pour briser la dignité de l'homme...En lisant les pages 81-85, un matin (je suis matinal), je voulais t'envoyer un mot tant tes réflexions me touchaient, mais le quotidien m'a pris par derrière et... je n'ai pas suivi l'intention. Enfin Lysette, j'ai lu ton livre presque d'un trait tant je le trouvais captivant. Et que dire des belles photographies que ton photographe personnel a prises pour agrémenter et enrichir le texte. Très beau travail. Bravo Maurice.
Vézelay ! Ah Vézelay. Des quatre grands lieux de départ pour Compostelle (Tour, Vézelay, Le Puy-en-Velay et Arles, Vézelay est le seul que je n'ai pas visité et mon coeur voudrait tellement y aller maintenant... Les étoiles de Compostelle de Vincenot m'ont déjà bien fait rêvé. Il faudra bien un jour alors que j'y aille avec Suzanne.
Alors, toutes mes félicitations.
Bonne fin d'été à vous deux bien entourés de la petite (pas si petite!) famille.
Rhéal
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Le 22 décembre 2012
Je viens de terminer Lettres et poèmes à Jules Roy. Quel beau livre!
Comme tes poèmes, pp 107, 123, 132 sont touchants et harmonieux et, surtout, ta lettre à Maurice m'a beaucoup émue.
Georgette
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Wednesday, December 5, 2012
Dear Lysette,
The gift you sent me of Mes lettres et poèmes à Jules Roy was one of the highlights of this year for me. It is a touching and progressively revealing work of discovery that has opened up a whole new world. What adds to its attractiveness is combined effort between you and Maurice, in giving soul and spirit to the body of your book so that one might see as well hear of those things you reveal. I found it a rich and enlivening experience. I must confess though that I had previously been completely unaware of Jules Roy and his contributions to world culture. Your profound tribute to him through your letters, poems and pictures is one that makes a very deep impression on the
reader. I can readily assure you then that this is a book that I shall read again and again.
Strangely though, I was drawn particularly to a poem you wrote entitled Rendez-vous poétique : perhaps because it seemed to echo some of my own sentiments of long ago when in my youth I wrote the words : I see you now as you were meant to be abiding on the summit of a hill, away from man, of his vices free… etc.
David Mills, Toronto
http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/emc/david-mills
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Bravo Lysette pour ce livre et toutes mes félicitations. Je vais le commander dès maintenant et je le lirai avec plaisir.
J'étais membre des Amis de Jules Roy organisés par son fils si je me souviens bien et par le Prof. Guy Dugas qui est un bon ami à moi.
Content de t'avoir revu au Salon du livre de Toronto.
Amitiés
Plus tard
... je dois te dire que je me régale à la lecture de Mes lettres et poèmes à Jules Roy où je me retrouve en terrain familier...
Bien cordialement
Hédi Bouraoui
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Lysette Brochu, deux fois plutôt qu’une
Ce qu’elle est dotée d’une belle énergie cette Lysette Brochu, une franco ontarienne qui écrit de source. Avec elle, Boileau serait content les mots viennent aisément. Si vous n’êtes pas familier avec son œuvre voici deux belles occasions de vous rattraper. D’abord Parfum de rose et de tabac. C’est un recueil de pensées diverses puisées dans sa riche existence. Elle parle de ses proches, de ses expériences professionnelles. Mais elle vous raconte tout ça, vous mettant dans la confidence, comme si elle ne s’adressait qu’à vous seul. Puis autre titre, Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Pourquoi ce grand littérateur français ? C’est qu’elle a eu l’opportunité de séjourner deux mois à la Maison Jules Roy à Vézelay. C’était à l’automne de 2010. L’objectif de cette mission d’écriture, faire connaître Jules Roy aux canadiens. Elle commente aussi des illustrations. Bref, ce sont des vagabondages qui parviennent à leur but. Au sortir du livre Jules Roy ne nous est plus étranger. Elle aura réussi à nous communiquer la grande humanité de cet écrivain. Les deux titres sont publiés par les éditions Vermillon.
Voir (vers la fin) :
http://www.culturehebdo.com/livres_mars2012.htm
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Lysette
Je suis bouleversée par ta tendresse, ta générosité, ton empathie envers l’humain, l’Homme qu’était Jules Roy. Tu sais nous montrer, nous faire découvrir cette âme sensible. Jules Roy a dû se construire une carapace pour survivre et toi tu as su aller au-delà pour nous faire découvrir cette douleur cachée derrière ce masque qu’il n’a pu briser pour se sauver.
Tu es une écrivaine qui est capable d’aller au-delà des apparences pour capter l’essentiel.
Je te lève mon chapeau mon amie d’avoir, en si peu de temps, cerné toute la souffrance de cet homme et de le mettre à nu pour mieux nous le faire aimer.
Lise G.
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Chère Lysette,
J'ai lu ton livre fabuleux : tes lettres à Jules Roy que j'ai adoré à partir de la première page jusqu'à la dernière, ainsi que les photos et certains mots de Maurice. J'ai pris mon temps, car je voulais que chaque phrase rentre dans mon cerveau un peu troué ces derniers mois.
J'espère que tu te souviendras de plus en plus souvent de ton aventure fabuleuse à Vézelay, les gens formidables que tu as rencontrés et ton « accomplissement » extraordinaire que nulle autre personne n’aurait pu réussir, encore moins avoir eu l'idée comment entreprendre ce travail. Comprends-tu ? C'était ton destin de vivre cette expérience et d'écrire ce livre. It has nothing to do with anyone else or with whoever reads it or doesn't read it. It's yours ; it's you !
God gave you this talent, you worked hard to refine it, you made use of it and, as for all people with extraordinary talents, you shared it. Now your part is to derive as much joy as you can from what you accomplished as thanks to God for giving you the talent and the opportunity.
Raun
P.S. ...tes poèmes... ils sont à relire.
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Bonjour,
J'ai fini de lire le livre que tu m'as donné de Lysette Brochu. Tu te rappelles peut- être comment je n'aimais pas lire des livres quand j'étais jeune étudiant ? J'avoue que celui- là, je l'ai savouré et je pensais si seulement il y avait eu d'aussi bons livres dans le temps.
J'ai lu ce livre en partie assis sur le bord de la mer de Cancun et un peu dans la chambre d'hôtel, et ce dépaysement ajoutait à la sensation que je me sentais des fois a Vézelay, à écouter le bavardage de ces écrivains.
J'ai beaucoup aimé le format de ce livre qui aurait pu être une biographie de Jules Roy et de cette façon spéciale de passer sa pensée. C'est beau de la part de l'auteur de faire connaître l'histoire que je croyais oublié des jumeaux Doucette.
J'ai hâte de te revoir et merci pour les bons moments de lectures, je t'embrasse,
Denis B.
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Bonjour Lysette,
J'ai terminé ton livre.
Sa force: la diversité des informations que tu nous transmets. Ça nous donne vraiment envie d'y aller et d'en connaître encore plus. Tu nous offres plein de pistes pour entreprendre une recherche. Merci!
J'ai beaucoup aimé le fait que tu nous présentes des textes de Jules Roy. J'ai de même beaucoup apprécié que tu places des extraits de textes d'auteurs québécois réputés.
Souvent tu présentes de très longues énumérations ( quart de page ). Pour moi, c'est un tic d'écriture ( probablement un peu comme toi quand tu traques toutes les répétitions ), mais ça, c'est moi.
Quand Jean-Louis parle de son père et qu'il s'appelle Antoine, j'ai eu du mal à comprendre qu'il s'agissait du fils qui s'était donné un autre nom. Sans blague, j'ai relu trois fois avant de saisir. Ça devait être l'heure du dodo.
Les poèmes où tu donnes voix à Jules Roy et à Tatiana...c'est à tout le moins audacieux. Je vais les relire.
Cette lecture m'a stimulée. La construction est très intéressante.
Merci et amitiés,
Michèle
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Ma chère Lysette
Simplement te dire que j’en suis à la page 115 de tes lettres à Jules Roy.
De prime abord, après avoir feuilleté le livre pour assouvir ma curiosité (!!!), j’ai maintenant envie de le parcourir lentement. Une lettre à la fois. C’est extrêmement intéressant et le rythme est soutenu, le passage d’un genre à l’autre bien dosé. Bravo.
Je continue...
Bonne fin de journée.
Loïse
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Il est magnifique ton livre maman! J'ai passé de belles heures en ta compagnie...entre toi et Jules Roy. On voit bien que tu l'aime cet homme que tu as découvert et que tu fais découvrir à tes lecteurs...
Je t'aime,
Je suis contente de ce projet qui s'est réalisé pour toi et je suis très fière de toi, de ton oeuvre.
Mille fois BRAVO maman.
Manon xx
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Très chère Lysette,
J' ai cherché sur Google pour Vézelay et j' ai été très impressionnée d' apprendre que cette ville est placée 4e d' importance en France par l' UNESCO, tout près de Mont St-Michel, que j' ai tant admiré.
Si tu te souviens bien , ma chère Lysette, j' avais assisté à ton atelier sur "Comment devenir auteur, comment se préparer pour écrire.
Cette soirée avait lieu au muséoparc à Vanier. Je t' avais trouvé formidable et très généreuse dans le matériel offert à tous les participants.
C' était énorme ce que tu nous avais livré ce soir-là, mais comparé à tout ce que tu nous décris dans "Mes lettres et poèmes à Jules Roy" la marge est très grande. Oh Là Là !!
Le lecteur qui a lu ce livre, je dois t' avouer que tu l' as généreusement équipé pour se lancer dans l' écriture. J' en reviens juste pas !!
Tous les grands, mais très grands auteurs que tu as lus, côtoyés dans ta vie, c’est énorme. Tu nous offres un cours complet en écriture:
les sujets choisis, tes inspirations, tes meilleurs moments de concentration, tes poches remplies de petits bouts de papier contenant des inspirations ponctuelles, ta sensibilité reliée au sujet traité, ton empathie très évidente inhérente aux sentiments vécus par ton personnage, l' enchaînement de tes idées; chère Lysette, c’est extraordinaire ce que tu nous offres. C' est un cours magistral.
J' ai eu le coeur rempli de tendresse pour toi et Maurice quand j'ai lu ta belle lettre d’amour à Maurice, rédigée au moment de son sommeil. Quand on connaît personnellement les personnages
d'une lettre d'amour, comme ça réjouit le coeur du lecteur. Mille mercis.
Tu m'as offert un cadeau exceptionnel en m' offrant ton livre; j' ai tellement hâte de les donner à ma famille.
Noël approche. Mes meilleurs voeux à toi et tous les tiens.
Je vous aime tous bien gros.
Plus tard:
Hier, j' ai complété la lecture de ton livre sur Jules Roy. Dans la dernière partie tu as créé cet échange, questions/réponses
avec Jules… Quelle idée formidable ! Lysette tu es une créatrice unique, tu as un style bien à toi… Tout en reconnaissant que Jules était tout un phénomène, souvent trop ardent dans ses propos, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître son grand talent d' auteur dont tu nous as rapporté plusieurs témoignages des gens qui l' ont connu.
Anita x x x x x x x x x
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Chère Lysette,
Hier soir, je me suis couchée de bonne heure. Bien au chaud dans ma couette, j'ai lu tout ton livre...
J'y trouve le regard neuf d'une Canadienne (peu importe qu'elle soit québécoise ou ontarienne) sur un Vézelay que je ne regarde pas de la même manière et pour cause. C'est donc rafraîchissant. À certains égards, cela nous force à ouvrir les yeux sur des détails que l'on ne voit plus. Je crois que les Vézeliens regarderont peut-être leur village sous un autre angle.
Il y a chez toi cet émerveillement de la découverte. Le banc, par exemple, je ne l'ai jamais remarqué. Il ne m'a donc inspiré aucune pensée. Encore moins un poème
Évidemment, je m'attendais à ta réaction en voyant la cérémonie du 11 novembre…
Ta relation avec Jules Roy, et son fils, est intéressante. Personnelle. Et tu as le mérite d'être honnête...
...Bravo pour la lettre d'Albert Camus.
Ce que j'ai le plus aimé, c'est quand tu parles de toi ! Drôle, hein ! Alors que je te connais, ton attachement à la Maison, au bureau de Jules.
Donc, c'est un très bon travail. J'espère qu'il se vendra bien à Vézelay.
J'ai donné ton livre à lire à un client français. Il aime beaucoup.
Félicitations.
Bisous Nicole
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Chère Lysette
J'ai débuté la lecture de ton livre: Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Autant je pensais qu'il n'était pas fait pour moi autant il me parle et je ne peux lire assez vite pour me contenter, me faire plaisir et apprendre. Je devrai sûrement le relire .
J'espère que tout tourne sur des roulettes au Salon du livre.
Bonne journée et bonne chance.
Plus tard:
J'ai terminé de lire: Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Je pense que jamais je n'ai lu un livre et me suis posée autant de questions.
J'ai adoré ton poème: Vers toi dans la nef percée.
Que tu es talentueuse et connaissante. Merci encore d'écrire de si bons livres qui me procurent de si belles et bonnes lectures.
Yvonne xx
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Bonsoir très chère AMIE,
Juste un petit mot pour te dire que j'ai passé la fin de semaine au chalet. Nous en revenons tout juste. Je me suis dépêchée de t'écrire pour te dire combien j'ai apprécié Les Lettres à Julius comme tu dis si gentiment. Tantôt tu le brasses parce qu'il a oublié les bases élémentaires d'être papa, tantôt tu lui parles de sa fille, Geneviève, qui a su déchiffrer ses premiers jets et qu'il a répudiée alors que sa douce Tatania a fait partie de sa vie. Tu le consoles pour certains commentaires qu'il a reçus.
J'ai été bien touchée de ta rencontre avec cette dernière.
J'ai aussi beaucoup aimé les photos de Maurice. Quelle belle équipe vous faites. J'ai aussi bien aimé repenser à Mario. Bons souvenirs. Je l'admire d'autant plus depuis que je connais son oeuvre au Brésil.
J'ai aussi bien apprécié les différents clins d'oeil à tes enfants et petits-enfants. Quelle joie pour eux, leur maman ou leur mamie les inclus dans ses écrits. Aussi les différences entre ton voyage en Chine et celui de Jules.
J'ai été bien contente de prendre du bon temps avec toi et Jules. Ne manquait qu'un bon café.
Je t'embrasse très chère.
Thérèse XX
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Le 5 mars 2014
Bonjour Lysette,
Je me permets de te tutoyer car, après la lecture de Mes lettres et poèmes à Jules Roy, j'ai l'impression de te connaitre comme une amie qui me raconte sa dernière aventure. On y sent tellement d'affection, de générosité et de curiosité tout au long de la lecture; des sentiments qui me rejoignent tellement.
Lors de mon passage au Salon du livre dimanche dernier, j'étais heureuse de voir que ton dernier roman a été publié à temps. Une autre belle expérience de lecture qui m’attend...
Merci pour toute l'inspiration que tu nous lances avec tes paroles sages et comme l'arbre dans ton poème, j'accepte de changer avec les saisons.
Bonne suite et à une prochaine,
Evelyne
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Le 10 mars 2015
J’ai terminé avec grand plaisir la lecture de Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Tu m’as transmis l’atmosphère de la maison et de sa riche bibliothèque. J’ai apprécié le portrait équilibré que tu as brossé de Jules Roy, un grand homme de lettres, mais malheureusement, un être complexe, difficile à vivre pour ses proches. Il fut un père absent et son fils a souffert de vivre dans l’ombre de son père.
Tu t’es beaucoup livrée dans ce texte et j’aimerais continuer à te lire. Je vais acheter Les secrets de Marianne lors de notre prochaine rencontre si tu en avais une copie.
À tout bientôt.
Marie-Thérèse P.
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Le 22 janvier 2016
Bonjour Lysette!
J’ai lu ton roman Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Tu m’as ouvert de nouvelles portes. Tu ne réalises pas l’impact que tu as sur ma façon d’écrire. J’ai bien apprécié l’aspect sensible que tu as investi dans ton écriture. Parfois les romans épistolaires sont un peu voyeurs. Le tien nous trempe dans une intimité graduelle et rassurante. J’aime tes commentaires au sujet de Jules Roy. Je ne le connais pas, mais il a une vie incroyable. Tu me l’as rendu tellement réel avec ta perception de sa personnalité et de son œuvre que je crois vraiment que si j’avais été assise à une table de bistro avec lui, qu’on se serait engueulés. Il n’est pas mon genre avec son orgueil. Une chose qui m’a calmé le pompon est toute la recherche que tu as faite pour écrire ce livre. Tu as la patience d’un moine bénédictin. Je t’envie pour cette attention que tu portes au détail. Je n’ai pas cette facilité… Maurice a un œil pour la photographie. Vous avez une belle complicité.
Merci, chère Muse pour ton inspiration. Quand j’ai besoin d’être encouragée dans ma démarche, je te relis.
Suzanne
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Âge visé : grand public
Ouvrage publié avec le soutien du Conseil général de l'Yonne
suite à une résidence d'écrivain à Vézelay (Maison Jules-Roy),
France
Voir: http://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2012/02/24/publication-des-lettres-et-poemes-a-jules-roy
La Maison Jules Roy, à Vézelay, a accueilli Lysette Brochu pendant deux mois, en octobre et novembre 2010, pour lui permettre de se consacrer à l’écriture d’un ouvrage épistolaire étayé de photographies, inspiré par Jules Roy, immense personnage de la littérature française, et par un des plus beaux villages de l’Europe.
Le but premier de Lysette était de redonner vie à un absent, le faire mieux connaître, bien que les Canadiens aient déjà eu l’occasion de le croiser en Angleterre lors de la guerre de 39-45. Puis, il y a eu la guerre d’Indochine, la bataille de Diên Biên Phu et le retentissement mondial du livre que Jules Roy en a rapporté, celle d’Algérie, qu’il a traversée en communion avec Camus.
À peine deux mois alloués à une sommité des lettres, à un homme aussi paradoxal, c’est peu. Lysette a donc choisi d’adresser des lettres personnelles à ce remarquable Vézelien, au fur et à mesure qu’elle s’approchait de lui par ses lectures, ses promenades et ses conversations.


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Bloc-notes
Nous avons lu pour vous
par Paul-François Sylvestre
Quand l’écrivain devient un être paradoxal
Lysette Brochu, Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Poste restante, Vézelay, Ottawa, Éditions du Vermillon, coll. Parole vivante, 2011, 240 pages.
À l’automne 2010, Lysette Brochu a effectué une résidence d’écrivain à Vézelay, en France, à la Maison Jules-Roy, dernier domicile d’un immense personnage de la littérature française : Jules Roy, auteur de 21 romans et récits, de 22 essais, de huit recueils de poésie, de six pièces de théâtre et de quatre récits autobiographiques. L’auteure franco-ontarienne a baigné dans l’univers d’un homme paradoxal en s’abreuvant des écrits du célèbre Vézelien. Plus elle s’approchait de lui, plus elle lui adressait des missives personnelles, comme si elle se trouvait face à lui, dans sa bibliothèque. Le résultat est Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Poste restante, Vézelay.
Jules Roy est né en Algérie le 22 octobre 1907 et est décédé à Vézelay le 15 juin 2000. Il a remporté le Prix Renaudot en 1946 pour La Vallée heureuse, le Prix Prince-Pierre-de-Monaco en 1954 pour le Navigateur, le Grand prix de littérature de l’Académie française en 1958 et le Grand Prix national des lettres en 1969. Lysette Brochu a lu plusieurs récits de Jules Roy et une partie de sa correspondance pour mieux le connaître, bien entendu, mais aussi pour comprendre sa vie de couple/famille et pour le ramener avec elle au Canada. « C’est pour moi un défi passionnant."
Lysette Brochu apprend bien des choses sur Jules Roy et elles ne sont pas toutes flatteuses. "Vous venez de dégringoler du piédestal. Oui! je déchante. » Père absent, mari violent, papa pas heureux d'avoir un fils homme pour qui la paternité est une charge plutôt qu’une mission. Jules Roy était un autocrate pour qui il est difficile d'aimer. "Trop occupé à commander, lui écrit Lysette Brochu, vous ne saviez vraiment pas exprimer votre amour à vos enfants, et ce, même si vous les aimiez, à votre façon. »
Cela ne diminue en rien l’estime de Lysette Brochu envers l’homme de plume. Jules Roy a frayé avec Montherlant, Camus et Saint-Exupéry. Il en a retenu des lois de l’écriture, dont voici quelques extraits en vrac : « inventer, inventer, c’est l’inattendu qui prévaut; essayer de provoquer la surprise; ne pas craindre de scandaliser les imbéciles; quand l’écriture s’enraye ou s’enlise, écrire quand même, mécaniquement, jusqu’au retour de la grâce; le créateur est un médium en transe ».
Jules Roy était un écrivain que ses proches, ses collègues et ses lecteurs aimaient, mais un homme orgueilleux, méchant, voire détesté. C’est ce paradoxe qui ressort des lettres que Lysette Brochu a écrites au « cher Julius » entre le 13 octobre et le 23 novembre 2010.
66 Le Chaînon, automne 2013
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Métiers du CONSEIL GÉNÉRAL
Au fil de l’Yonne – avril 2011
Page 15
…La complicité et la complémentarité entre les deux femmes (Nathalie Durand et Emmanuelle Schwartz) reposent sur cette passion commune pour la littérature et la rencontre avec les artistes et le public. Toutes deux apprécient leurs liens privilégiés avec les écrivains en résidence, qui évoluent parfois vers une amitié. Elles se plaisent à évoquer les beaux moments, comme ceux partagés avec la truculente Québécoise Lysette Brochu, réclamée dans tout le département (les artistes se déplacent à la rencontre d’autres publics)…
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Poète, nouvelliste, conteuse joyeuse et enseignante pendant de nombreuses années en secondaire et à l’Université du Québec en Outaouais, Lysette possède plus qu’une foi chevillée à l’âme : elle nous apporte avec force les valeurs familiales conservées avec amour dans le Canada français, puisées dans ses racines…
Tel un arbre, Lysette montre le chemin de l’amour, à travers la littérature française et ses expressions typiquement franco-ontariennes ; elle nous amène au fond de nous-mêmes et nous oblige tendrement à nous interroger.
Ces « lettres à Jules Roy » sont celles d’une tendre mère qui, si elle sait rabrouer par nécessité, sait aussi par la voie du cœur, reconnaître les mérites, en évitant tout jugement dévastateur. Comme une mère, un écrivain peut aussi réparer les blessures, et les transformer en joie souveraine.
Oona Thorburn
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Critique littéraire
http://bourgonm.wordpress.com/2012/03/09/mes-lettres-et-poemes-a-jules-roy-poste-restante-vezelay-lysette-brochu/
Commentaires de lecteurs, lectrices...
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Le 28 janvier 2017
Oui, chère Lysette, c'est à ton tour... Je prends une pause pour venir jaser avec toi, comme tu jases avec Jules Roy.
J'ai lu avec plaisir et émotion les amours de Jules pour Mademoiselle Marie-Madeleine. C’est touchant et surprenant chez cet homme qui malheureusement n'avait pas bon caractère, surtout avec les siens. Peut-être, comme tu le dis, qu'en défendant cette pauvre femme, il défendait sa maman.
Tu lui dis que Marie-Madeleine existe toujours, ce qui est bien vrai, et tu parles de Mario Lula qui ne m'était pas tout à fait inconnu. Vendredi dernier avait lieu la grande vente de livres à l'hôpital Montfort. Il y avait deux exemplaires du livre Une fenêtre sur la vie. J'ai acheté les deux - un pour moi, un pour donner.
Dans ton livre, j'aime beaucoup ta biographie poétique qui nous permet de suivre l'histoire de ta vie, de ta foi aussi. Ton poème Comme un arbre est toujours aussi inspirant et accrocheur. Quand on arrive aux dernières lignes, on parie que la vie fera de toi beaucoup plus qu'une petite feuille de papier. Elle en fait déjà un grand scrapbook rempli d'images d'amour. Cela me fait penser à ta lettre à ton mari. Je n'en suis pas à cette page dans ma lecture, mais je l'ai trouvée en feuilletant le livre alors je l’ai lue tout de suite. Elle m'a fait pleurer. C'est touchant un si grand amour et on espère toujours que rien ne viendra séparer un couple comme le vôtre. Vous avez tous deux travaillé très fort pour ce magnifique livre. Maurice a fait un merveilleux travail de photographe, mais il était aussi là pour t'accompagner, ce qui est très précieux. Je vous félicite très sincèrement tous les deux.
Quand je reprendrai ma lecture, je m'assoirai avec toi et Jules sur un vieux banc vermoulu au sommet d'une colline et je t'écouterai nous parler de tendresse.
On aura sans doute l'occasion de jaser un peu lors du SLO. C'est toujours un plaisir de vous rencontrer... et de te retrouver à travers tes lettres à Jules. Quel travail de moine !
Bravo et à bientôt.
Colette
Suite…le 13 février
Bonjour chère Lysette,
Hier avec toi, j'ai dit Adieu Julius ! À vrai dire, je ne lui ai pas vraiment dit adieu car il y a plusieurs passages que je veux relire. Toi, je sais que tu ne pourras jamais lui dire adieu, qu'il restera toujours dans un coin de ton cœur.
Comme je te l'avais dit lorsque j'ai commencé à lire ton livre, je crois que je devrais me mettre à genoux devant toi. Quel travail impressionnant tu as fait, tant pour les recherches que pour l'écriture ! J'ai l'impression que tu as gravi l'Everest de l'écriture. Accompagnée de Maurice, bien entendu. Avec un si bon photographe, un accompagnateur zélé et ben voulant, l'ascension est plus facile et plus agréable.
J'ai beaucoup aimé ton livre qui parfois m'a fait rire, parfois pleurer, quelquefois me désoler sur ce Jules Roy si paradoxal et énigmatique. Si seulement il avait pu aimer sa famille comme il aimait ses amis, du moins, montrer à ses enfants et à leur mère qu'il les aimait. Il avait tant de mots d'amour à mettre sur papier, tant pour mademoiselle sainte Madeleine, mais ne pouvait en combler les siens. C’est vrai qu'il souffrait lui-même de son mauvais caractère. Il n'était sûrement pas facile à vivre, mais comme tes rencontres avec lui étaient spirituelles et virtuelles, je sens que tu as été heureuse dans sa maison, dans son entourage. Quelle expérience merveilleuse et enrichissante !
J'étais contente qu'en nous le faisant connaître, tu nous parles aussi de toi, de votre famille, de ton mari à qui tu as écrit cette lettre tellement imprégnée d'amour qu'elle m'a fait pleurer même après l'avoir relue à qq reprises.
J'ai beaucoup aimé ton idée de faire revivre des amis très chers de Jules, amis que nous connaissions un peu, comme Saint-Exupéry et Camus. Je ne savais pas que Camus était mort si jeune, accidentellement. Quelle tragédie ! Je l'ai peut-être déjà su, mais oublié. C’est bon que tu nous aies renouvelé la mémoire sur plusieurs faits et événements.
Étrangement, le chapitre qui m’a le plus fait pleurer, c’est celui de l'histoire d'Anita et des jumeaux Doucette. Pourquoi donc ai-je tant pleuré ? Je la connaissais cette histoire. Peut-être était-ce l'absence d'Anita qui me faisait pleurer. Je la revoyais, je l’entendais nous raconter son histoire avec tellement d'enthousiasme et d'émerveillement. Elle était si heureuse d'avoir enfin retrouvé les Doucette, surtout Teddy. Tu as fait un récit très touchant et avec tous les souvenirs d'Anita, je me suis sentie toute retournée comme par la charrue de Dieu. J'en ai braillé un coup ! Je te remercie d'avoir inclus cette histoire dans ton livre. Elle avait toute sa place avec Jules qui avait participé à cette affreuse guerre. Du haut du ciel, Anita t'a sans doute fait une grosse caresse en te remerciant chaleureusement.
Que de souffrances les guerres apportent ! Teddy Doucette n'avait que 24 ans. Les jumeaux étaient partis au début de la vingtaine, ce qui avait brisé le cœur des parents et fait mourir le père et même l'autre jumeau qui n'a guère survécu. On ne peut s'habituer à ces tragédies et pourtant les guerres continuent toujours et la liste des victimes s'allonge sans fin. Pauvre monde que nous sommes et pourtant bon et merveilleux monde aussi ! Comme Jules, avec du moins bon et du formidable.
Comme tu peux le deviner, la météo capricieuse ne m'a pas permis d'aller vous trouver, toi et Jules, sur le vieux banc vermoulu, mais j'ai passé de belles heures avec vous deux, avec vous trois parfois. Maurice était toujours là...
Je ne puis te laisser sans t'envoyer une tonne de félicitations pour tes lettres et poèmes à Jules. Je comprends que son fils ait beaucoup aimé ton livre et te soit reconnaissant. Je ne sais comment tu as réussi à accomplir ce travail titanesque en si peu de temps. Ta muse combinée à celle de Jules a fait merveille.
Avec toute mon admiration,
Colette
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Le samedi 16 janvier 2016
J'ai beaucoup aimé lire ce roman épistolaire. Tu nous fais connaître Jules Roy avec tes lettres, tes poèmes, et tes récits avec une grande sensibilité, un sens d'observation inouï et ta culture. Les photos de Maurice nous font vivre l'expérience de façon concrète. Ce que je trouve également admirable est toute la recherche qui rend notre rencontre avec Jules Roy authentique. Ce serait un rêve (de voir Vézelay)! Mais je réalise l'ampleur du travail que tu as mis dans ton œuvre, la recherche exhaustive, la documentation et les rencontres pour tout découvrir. Le lecteur s'en rend compte par l'intimité que tu nous fais vivre. Tes poèmes en disent beaucoup sur toi aussi. Tu es une âme sensible. Je dirais même que toi et Maurice partagez une complicité unique par la façon dont vous transmettez votre vision. Le lecteur est choyé.
Suzanne
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Le 15 septembre 2013
Allô Lysette,
Comment vas-tu?
J'ai lu avec passion ton livre acquis au Salon du livre "Mes lettres et poèmes à Jules Roy".
La grande variété de citations, la diversité des interventions, les images et les pensées ont fait de ma lecture un délice.
Tu ne rates pas de souligner à ce Jules son impertinence à l'égard de ses enfants et de son entourage. Ayant connu un peu le même sort avec mon père, j'ai bien aimé que tu "réprimandes" cet homme, aussi populaire et génial soit-il... ce n'est pas une raison pour être un personnage intransigeant. L'art n'excuse pas tout!
Tu as eu l'audace de tes écrits malgré que tu étais en terre d'accueil et... dans sa maison par surcroît!
Je te souhaite d'autres "aventures" aussi passionnantes et une prochaine rencontre sous peu.
À bientôt,
Jean-Yves
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Chère Lysette,
Quel beau livre que je viens de terminer. Je n'arriverai certainement pas à rendre justice par mes mots à la beauté de ton texte, mais sache que j'ai été grandement impressionné par la qualité de l'écriture bien sûr, mais aussi par l'originalité de cette forme de biographie que tu as exploitée, des lettres à Jules Roy... comme s'il était toujours vivant. C'est un personnage que tu nous révèles dans une grande intimité spirituelle entre toi et lui (et où tu te révèles aussi, bien délicatement et où je découvre une personne sensible à des valeurs qui me sont chères). En lisant ton livre, on voudrait connaître davantage cet homme certainement complexe, déchiré même par une conscience aiguë de son être, marqué par des événements qui ont tout pour briser la dignité de l'homme...En lisant les pages 81-85, un matin (je suis matinal), je voulais t'envoyer un mot tant tes réflexions me touchaient, mais le quotidien m'a pris par derrière et... je n'ai pas suivi l'intention. Enfin Lysette, j'ai lu ton livre presque d'un trait tant je le trouvais captivant. Et que dire des belles photographies que ton photographe personnel a prises pour agrémenter et enrichir le texte. Très beau travail. Bravo Maurice.
Vézelay ! Ah Vézelay. Des quatre grands lieux de départ pour Compostelle (Tour, Vézelay, Le Puy-en-Velay et Arles, Vézelay est le seul que je n'ai pas visité et mon coeur voudrait tellement y aller maintenant... Les étoiles de Compostelle de Vincenot m'ont déjà bien fait rêvé. Il faudra bien un jour alors que j'y aille avec Suzanne.
Alors, toutes mes félicitations.
Bonne fin d'été à vous deux bien entourés de la petite (pas si petite!) famille.
Rhéal
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Le 22 décembre 2012
Je viens de terminer Lettres et poèmes à Jules Roy. Quel beau livre!
Comme tes poèmes, pp 107, 123, 132 sont touchants et harmonieux et, surtout, ta lettre à Maurice m'a beaucoup émue.
Georgette
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Wednesday, December 5, 2012
Dear Lysette,
The gift you sent me of Mes lettres et poèmes à Jules Roy was one of the highlights of this year for me. It is a touching and progressively revealing work of discovery that has opened up a whole new world. What adds to its attractiveness is combined effort between you and Maurice, in giving soul and spirit to the body of your book so that one might see as well hear of those things you reveal. I found it a rich and enlivening experience. I must confess though that I had previously been completely unaware of Jules Roy and his contributions to world culture. Your profound tribute to him through your letters, poems and pictures is one that makes a very deep impression on the
reader. I can readily assure you then that this is a book that I shall read again and again.
Strangely though, I was drawn particularly to a poem you wrote entitled Rendez-vous poétique : perhaps because it seemed to echo some of my own sentiments of long ago when in my youth I wrote the words : I see you now as you were meant to be abiding on the summit of a hill, away from man, of his vices free… etc.
David Mills, Toronto
http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/emc/david-mills
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Bravo Lysette pour ce livre et toutes mes félicitations. Je vais le commander dès maintenant et je le lirai avec plaisir.
J'étais membre des Amis de Jules Roy organisés par son fils si je me souviens bien et par le Prof. Guy Dugas qui est un bon ami à moi.
Content de t'avoir revu au Salon du livre de Toronto.
Amitiés
Plus tard
... je dois te dire que je me régale à la lecture de Mes lettres et poèmes à Jules Roy où je me retrouve en terrain familier...
Bien cordialement
Hédi Bouraoui
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Lysette Brochu, deux fois plutôt qu’une
Ce qu’elle est dotée d’une belle énergie cette Lysette Brochu, une franco ontarienne qui écrit de source. Avec elle, Boileau serait content les mots viennent aisément. Si vous n’êtes pas familier avec son œuvre voici deux belles occasions de vous rattraper. D’abord Parfum de rose et de tabac. C’est un recueil de pensées diverses puisées dans sa riche existence. Elle parle de ses proches, de ses expériences professionnelles. Mais elle vous raconte tout ça, vous mettant dans la confidence, comme si elle ne s’adressait qu’à vous seul. Puis autre titre, Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Pourquoi ce grand littérateur français ? C’est qu’elle a eu l’opportunité de séjourner deux mois à la Maison Jules Roy à Vézelay. C’était à l’automne de 2010. L’objectif de cette mission d’écriture, faire connaître Jules Roy aux canadiens. Elle commente aussi des illustrations. Bref, ce sont des vagabondages qui parviennent à leur but. Au sortir du livre Jules Roy ne nous est plus étranger. Elle aura réussi à nous communiquer la grande humanité de cet écrivain. Les deux titres sont publiés par les éditions Vermillon.
Voir (vers la fin) :
http://www.culturehebdo.com/livres_mars2012.htm
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Lysette
Je suis bouleversée par ta tendresse, ta générosité, ton empathie envers l’humain, l’Homme qu’était Jules Roy. Tu sais nous montrer, nous faire découvrir cette âme sensible. Jules Roy a dû se construire une carapace pour survivre et toi tu as su aller au-delà pour nous faire découvrir cette douleur cachée derrière ce masque qu’il n’a pu briser pour se sauver.
Tu es une écrivaine qui est capable d’aller au-delà des apparences pour capter l’essentiel.
Je te lève mon chapeau mon amie d’avoir, en si peu de temps, cerné toute la souffrance de cet homme et de le mettre à nu pour mieux nous le faire aimer.
Lise G.
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Chère Lysette,
J'ai lu ton livre fabuleux : tes lettres à Jules Roy que j'ai adoré à partir de la première page jusqu'à la dernière, ainsi que les photos et certains mots de Maurice. J'ai pris mon temps, car je voulais que chaque phrase rentre dans mon cerveau un peu troué ces derniers mois.
J'espère que tu te souviendras de plus en plus souvent de ton aventure fabuleuse à Vézelay, les gens formidables que tu as rencontrés et ton « accomplissement » extraordinaire que nulle autre personne n’aurait pu réussir, encore moins avoir eu l'idée comment entreprendre ce travail. Comprends-tu ? C'était ton destin de vivre cette expérience et d'écrire ce livre. It has nothing to do with anyone else or with whoever reads it or doesn't read it. It's yours ; it's you !
God gave you this talent, you worked hard to refine it, you made use of it and, as for all people with extraordinary talents, you shared it. Now your part is to derive as much joy as you can from what you accomplished as thanks to God for giving you the talent and the opportunity.
Raun
P.S. ...tes poèmes... ils sont à relire.
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Bonjour,
J'ai fini de lire le livre que tu m'as donné de Lysette Brochu. Tu te rappelles peut- être comment je n'aimais pas lire des livres quand j'étais jeune étudiant ? J'avoue que celui- là, je l'ai savouré et je pensais si seulement il y avait eu d'aussi bons livres dans le temps.
J'ai lu ce livre en partie assis sur le bord de la mer de Cancun et un peu dans la chambre d'hôtel, et ce dépaysement ajoutait à la sensation que je me sentais des fois a Vézelay, à écouter le bavardage de ces écrivains.
J'ai beaucoup aimé le format de ce livre qui aurait pu être une biographie de Jules Roy et de cette façon spéciale de passer sa pensée. C'est beau de la part de l'auteur de faire connaître l'histoire que je croyais oublié des jumeaux Doucette.
J'ai hâte de te revoir et merci pour les bons moments de lectures, je t'embrasse,
Denis B.
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Bonjour Lysette,
J'ai terminé ton livre.
Sa force: la diversité des informations que tu nous transmets. Ça nous donne vraiment envie d'y aller et d'en connaître encore plus. Tu nous offres plein de pistes pour entreprendre une recherche. Merci!
J'ai beaucoup aimé le fait que tu nous présentes des textes de Jules Roy. J'ai de même beaucoup apprécié que tu places des extraits de textes d'auteurs québécois réputés.
Souvent tu présentes de très longues énumérations ( quart de page ). Pour moi, c'est un tic d'écriture ( probablement un peu comme toi quand tu traques toutes les répétitions ), mais ça, c'est moi.
Quand Jean-Louis parle de son père et qu'il s'appelle Antoine, j'ai eu du mal à comprendre qu'il s'agissait du fils qui s'était donné un autre nom. Sans blague, j'ai relu trois fois avant de saisir. Ça devait être l'heure du dodo.
Les poèmes où tu donnes voix à Jules Roy et à Tatiana...c'est à tout le moins audacieux. Je vais les relire.
Cette lecture m'a stimulée. La construction est très intéressante.
Merci et amitiés,
Michèle
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Ma chère Lysette
Simplement te dire que j’en suis à la page 115 de tes lettres à Jules Roy.
De prime abord, après avoir feuilleté le livre pour assouvir ma curiosité (!!!), j’ai maintenant envie de le parcourir lentement. Une lettre à la fois. C’est extrêmement intéressant et le rythme est soutenu, le passage d’un genre à l’autre bien dosé. Bravo.
Je continue...
Bonne fin de journée.
Loïse
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Il est magnifique ton livre maman! J'ai passé de belles heures en ta compagnie...entre toi et Jules Roy. On voit bien que tu l'aime cet homme que tu as découvert et que tu fais découvrir à tes lecteurs...
Je t'aime,
Je suis contente de ce projet qui s'est réalisé pour toi et je suis très fière de toi, de ton oeuvre.
Mille fois BRAVO maman.
Manon xx
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Très chère Lysette,
J' ai cherché sur Google pour Vézelay et j' ai été très impressionnée d' apprendre que cette ville est placée 4e d' importance en France par l' UNESCO, tout près de Mont St-Michel, que j' ai tant admiré.
Si tu te souviens bien , ma chère Lysette, j' avais assisté à ton atelier sur "Comment devenir auteur, comment se préparer pour écrire.
Cette soirée avait lieu au muséoparc à Vanier. Je t' avais trouvé formidable et très généreuse dans le matériel offert à tous les participants.
C' était énorme ce que tu nous avais livré ce soir-là, mais comparé à tout ce que tu nous décris dans "Mes lettres et poèmes à Jules Roy" la marge est très grande. Oh Là Là !!
Le lecteur qui a lu ce livre, je dois t' avouer que tu l' as généreusement équipé pour se lancer dans l' écriture. J' en reviens juste pas !!
Tous les grands, mais très grands auteurs que tu as lus, côtoyés dans ta vie, c’est énorme. Tu nous offres un cours complet en écriture:
les sujets choisis, tes inspirations, tes meilleurs moments de concentration, tes poches remplies de petits bouts de papier contenant des inspirations ponctuelles, ta sensibilité reliée au sujet traité, ton empathie très évidente inhérente aux sentiments vécus par ton personnage, l' enchaînement de tes idées; chère Lysette, c’est extraordinaire ce que tu nous offres. C' est un cours magistral.
J' ai eu le coeur rempli de tendresse pour toi et Maurice quand j'ai lu ta belle lettre d’amour à Maurice, rédigée au moment de son sommeil. Quand on connaît personnellement les personnages
d'une lettre d'amour, comme ça réjouit le coeur du lecteur. Mille mercis.
Tu m'as offert un cadeau exceptionnel en m' offrant ton livre; j' ai tellement hâte de les donner à ma famille.
Noël approche. Mes meilleurs voeux à toi et tous les tiens.
Je vous aime tous bien gros.
Plus tard:
Hier, j' ai complété la lecture de ton livre sur Jules Roy. Dans la dernière partie tu as créé cet échange, questions/réponses
avec Jules… Quelle idée formidable ! Lysette tu es une créatrice unique, tu as un style bien à toi… Tout en reconnaissant que Jules était tout un phénomène, souvent trop ardent dans ses propos, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître son grand talent d' auteur dont tu nous as rapporté plusieurs témoignages des gens qui l' ont connu.
Anita x x x x x x x x x
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Chère Lysette,
Hier soir, je me suis couchée de bonne heure. Bien au chaud dans ma couette, j'ai lu tout ton livre...
J'y trouve le regard neuf d'une Canadienne (peu importe qu'elle soit québécoise ou ontarienne) sur un Vézelay que je ne regarde pas de la même manière et pour cause. C'est donc rafraîchissant. À certains égards, cela nous force à ouvrir les yeux sur des détails que l'on ne voit plus. Je crois que les Vézeliens regarderont peut-être leur village sous un autre angle.
Il y a chez toi cet émerveillement de la découverte. Le banc, par exemple, je ne l'ai jamais remarqué. Il ne m'a donc inspiré aucune pensée. Encore moins un poème
Évidemment, je m'attendais à ta réaction en voyant la cérémonie du 11 novembre…
Ta relation avec Jules Roy, et son fils, est intéressante. Personnelle. Et tu as le mérite d'être honnête...
...Bravo pour la lettre d'Albert Camus.
Ce que j'ai le plus aimé, c'est quand tu parles de toi ! Drôle, hein ! Alors que je te connais, ton attachement à la Maison, au bureau de Jules.
Donc, c'est un très bon travail. J'espère qu'il se vendra bien à Vézelay.
J'ai donné ton livre à lire à un client français. Il aime beaucoup.
Félicitations.
Bisous Nicole
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Chère Lysette
J'ai débuté la lecture de ton livre: Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Autant je pensais qu'il n'était pas fait pour moi autant il me parle et je ne peux lire assez vite pour me contenter, me faire plaisir et apprendre. Je devrai sûrement le relire .
J'espère que tout tourne sur des roulettes au Salon du livre.
Bonne journée et bonne chance.
Plus tard:
J'ai terminé de lire: Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Je pense que jamais je n'ai lu un livre et me suis posée autant de questions.
J'ai adoré ton poème: Vers toi dans la nef percée.
Que tu es talentueuse et connaissante. Merci encore d'écrire de si bons livres qui me procurent de si belles et bonnes lectures.
Yvonne xx
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Bonsoir très chère AMIE,
Juste un petit mot pour te dire que j'ai passé la fin de semaine au chalet. Nous en revenons tout juste. Je me suis dépêchée de t'écrire pour te dire combien j'ai apprécié Les Lettres à Julius comme tu dis si gentiment. Tantôt tu le brasses parce qu'il a oublié les bases élémentaires d'être papa, tantôt tu lui parles de sa fille, Geneviève, qui a su déchiffrer ses premiers jets et qu'il a répudiée alors que sa douce Tatania a fait partie de sa vie. Tu le consoles pour certains commentaires qu'il a reçus.
J'ai été bien touchée de ta rencontre avec cette dernière.
J'ai aussi beaucoup aimé les photos de Maurice. Quelle belle équipe vous faites. J'ai aussi bien aimé repenser à Mario. Bons souvenirs. Je l'admire d'autant plus depuis que je connais son oeuvre au Brésil.
J'ai aussi bien apprécié les différents clins d'oeil à tes enfants et petits-enfants. Quelle joie pour eux, leur maman ou leur mamie les inclus dans ses écrits. Aussi les différences entre ton voyage en Chine et celui de Jules.
J'ai été bien contente de prendre du bon temps avec toi et Jules. Ne manquait qu'un bon café.
Je t'embrasse très chère.
Thérèse XX
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Le 5 mars 2014
Bonjour Lysette,
Je me permets de te tutoyer car, après la lecture de Mes lettres et poèmes à Jules Roy, j'ai l'impression de te connaitre comme une amie qui me raconte sa dernière aventure. On y sent tellement d'affection, de générosité et de curiosité tout au long de la lecture; des sentiments qui me rejoignent tellement.
Lors de mon passage au Salon du livre dimanche dernier, j'étais heureuse de voir que ton dernier roman a été publié à temps. Une autre belle expérience de lecture qui m’attend...
Merci pour toute l'inspiration que tu nous lances avec tes paroles sages et comme l'arbre dans ton poème, j'accepte de changer avec les saisons.
Bonne suite et à une prochaine,
Evelyne
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Le 10 mars 2015
J’ai terminé avec grand plaisir la lecture de Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Tu m’as transmis l’atmosphère de la maison et de sa riche bibliothèque. J’ai apprécié le portrait équilibré que tu as brossé de Jules Roy, un grand homme de lettres, mais malheureusement, un être complexe, difficile à vivre pour ses proches. Il fut un père absent et son fils a souffert de vivre dans l’ombre de son père.
Tu t’es beaucoup livrée dans ce texte et j’aimerais continuer à te lire. Je vais acheter Les secrets de Marianne lors de notre prochaine rencontre si tu en avais une copie.
À tout bientôt.
Marie-Thérèse P.
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Le 22 janvier 2016
Bonjour Lysette!
J’ai lu ton roman Mes lettres et poèmes à Jules Roy. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Tu m’as ouvert de nouvelles portes. Tu ne réalises pas l’impact que tu as sur ma façon d’écrire. J’ai bien apprécié l’aspect sensible que tu as investi dans ton écriture. Parfois les romans épistolaires sont un peu voyeurs. Le tien nous trempe dans une intimité graduelle et rassurante. J’aime tes commentaires au sujet de Jules Roy. Je ne le connais pas, mais il a une vie incroyable. Tu me l’as rendu tellement réel avec ta perception de sa personnalité et de son œuvre que je crois vraiment que si j’avais été assise à une table de bistro avec lui, qu’on se serait engueulés. Il n’est pas mon genre avec son orgueil. Une chose qui m’a calmé le pompon est toute la recherche que tu as faite pour écrire ce livre. Tu as la patience d’un moine bénédictin. Je t’envie pour cette attention que tu portes au détail. Je n’ai pas cette facilité… Maurice a un œil pour la photographie. Vous avez une belle complicité.
Merci, chère Muse pour ton inspiration. Quand j’ai besoin d’être encouragée dans ma démarche, je te relis.
Suzanne
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