
Les Donneurs 2
Les Donneurs: vous voulez écrire? Les Donneurs de mots.
Activité le samedi 15 octobre 2016, rue Eddy à Gatineau

Radio Unique 94.5 FM
Avec Sheila Fournier
Entrevue
On se donne le goût de la lecture
http://uniquefm.ca/infos-unique/on-se-donne-le-gout-de-la-lecture-avec-lysette-brochu-33354
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de Gatineau
Quand les mots se rencontrent
Laurence Gagnon laurence.gagnon@tc.tc
Publié le 15 octobre 2016
ÉCRITURE. La première édition de Les écrivains dans la ville de Gatineau, organisée avec l’activité Les donneurs de mots, a permis aux écrivains de se rencontrer samedi, dans plusieurs commerces de la rue Eddy.
Vingt auteurs de l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais (AAAO) dont Mélanie Rivet, Raymond Ouimet, Jose Claer et Andrée Poulin avaient accepté l’invitation. Deux auteurs de l’extérieur de la région, Sonia Cotten de l'Abitibi et Jean-Pierre Girard de Joliette, ont également participé à l’activité. Ils se sont positionnés dans sept commerces de la rue Eddy, question de donner quelques heures de leur temps.
«(À mes débuts) j’aurais aimé connaître le côté pratique de l’écriture. Par exemple, combien il y a de mots dans un livre pour enfants? Comment contacte-t-on un éditeur? Comment un fait un roman?», raconte Lysette Brochu, porte-parole de l’événement.
Les amoureux de l’écriture ont donc pu échanger entre eux, mais également donner quelques heures de leur temps aux amateurs en quête de soutien rédactionnel. Poèmes, lettres, chansons, cartes, tous y étaient.
Les auteurs, comme dans n’importe quel métier, rencontrent plusieurs défis.
«Il faut que ce soit littéraire et non juste une anecdote, que ça rejoigne le lecteur, que ça transmette de l’émotion.»
Les donneurs de mots a d’abord été initié par des écrivains de Lanaudière, plus précisément à Joliette, en 2001. Maintenant, on peut y participer aussi dans d’autres villes comme Barcelone, Bruxelles ou Liège.
Aujourd’hui, Lysette croit qu’il est très difficile de vivre de son art.
«Il faut s’appeler J.K. Rowling ou Michel Tremblay. Mais je pense qu’il y a de plus en plus de gens qui se font un chemin et qui peuvent en vivre. Il faut avoir l’amour des mots. Au Québec nous ne sommes pas nombreux, en France il y a plus de chances (de percer).»
En début de journée, les organisateurs espéraient avoir la visite d’une centaine de participants pour cette première édition. «Ce n’est pas la quantité des gens qui vont venir, c’est de passer du temps de qualité et d’aider les gens qui rêvent d’écrire.»
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